Frappe de la SPAA : 300 animaux saisis

Le bilan de l’intervention de la Société protectrice des animaux d’Arthabaska (SPAA), effectuée vendredi sur une propriété du rang 7 à Saint-Christophe-d’Arthabaska, fait état, finalement, de la saisie de 300 animaux, à savoir 230 chiens et 70 chats.

«Pour rassurer les gens, on élimine complètement le phénomène de vols de chiens», a assuré la directrice générale de la SPAA, Gabrielle Monfette.

«Il s’agit d’une reproduction massive de deux races spécifiques, Shetland et Colley», a-t-elle précisé.

Sur les lieux, les intervenants ont découvert certains animaux morts. D’autres qui se trouvaient vraiment mal en point, certains ne pouvaient même pas se lever, ont dû être euthanasiés pour des raisons humanitaires, a souligné Mme Monfette. On ne précise toutefois pas le nombre de bêtes décédées.

Gabrielle Monfette, directrice générale de la SPAA (Photo www.lanouvelle.net – Archives)

Quand ils les retiraient des installations, le personnel de la SPAA classait les animaux par priorité d’urgence pour qu’ils soient vus le plus rapidement possible par les équipes soignantes réparties dans différents lieux. «Le travail de réhabilitation au chapitre de la santé et du comportement sera très long», a rappelé, lundi matin, Gabrielle Monfette.

Plusieurs acheteurs, ayant effectué des dépôts pour un chien se sont manifestés auprès de la SPAA. «On les réfère à l’éleveur, a-t-elle fait savoir. Certains ont obtenu un remboursement. Sinon, ces gens peuvent consulter un avocat pour connaître les actions possibles.»

Pour le moment, les animaux font l’objet d’une saisie. «Ils ne sont pas à nous. Ils se retrouvent dans le système», a confié la DG de la SPAA.

L’organisme devra monter un dossier et le présenter devant la cour, ce qui, selon Mme Monfette, peut prendre de quelques semaines à quelques mois. «On espère que ce soit le plus rapidement possible, mais probablement que ce ne sera pas avant le printemps», a-t-elle souligné.

Gabrielle Monfette, par ailleurs, tient à rassurer la population quant aux animaux saisis. «Ils se trouvent en différents endroits où ils sont en sécurité et bien traités», a-t-elle soutenu.

De plus, les appels et courriels se font nombreux à la SPAA. «On déborde d’appels. Nous sommes une petite équipe et notre priorité, on l’accorde aux animaux», a précisé Mme Monfette qui invite les gens, désireux d’aider, à consulter le site Internet de l’organisme et à effectuer un don. «Ce serait la meilleure façon de nous aider. Cela nous aiderait notamment à payer les soins prodigués par les vétérinaires», a-t-elle conclu.