Remise en fonction de l’enseigne numérique à Laurierville

Les membres du conseil municipal de Laurierville ont décidé de remettre en fonction l’enseigne numérique de la rue Grenier qui est au centre même d’un différend avec une famille qui habite à proximité de celle-ci et qui en attribue ses problèmes de santé.

Le maire de Laurierville, Marc Simoneau, explique cette décision du conseil en laissant entendre que le fournisseur Lumicom est sur le point de recevoir une certification de son enseigne numérique de la part du Centre de recherche industriel du Québec (CRIQ) à l’effet que l’enseigne ne représente aucun danger pour la santé humaine.

En mars dernier, les élus avaient accepté d’éteindre temporairement l’enseigne numérique à la demande du couple Manon Boucher et David Paquin qui ont fait appel à une équipe d’experts de l’Université McGill (Occupationnal Health), sous la supervision du docteur Paul Héroux, pour faire la mesure des ondes dans leur maison. Le rapport pourrait ne pas être prêt avant quelques mois.

«Nous l’avons remise en fonction parce tout laisse croire que Lumicom obtiendra sa certification et aussi en raison de la pression de nos citoyens qui souhaitaient revoir leurs annonces publicitaires et communautaires», a mentionné M. Simoneau.

Selon les prétentions du couple, qui a aussi trois enfants, le champ électromagnétique produit par le transformateur de l’éclairage au LED de l’enseigne numérique et qui traverserait les murs de leur résidence affecterait leur santé à divers degrés, qu’il s’agisse d’étourdissements, nausées ou spasmes musculaires.

Depuis sa fermeture, ils avouent s’être beaucoup mieux sentis. «La Municipalité a remis en fonction l’enseigne numérique sans l’obtention de la certification du CRIQ et malgré qu’on soit malade. Nous demandons toujours la fermeture de l’enseigne en attendant les résultats de l’étude des étudiants de McGill», a ajouté le couple très émotif et fort découragé de la situation.