Paroisse de Plessisville : Annick Héon sera candidate dans le district 2

Âgée de 40 ans et mère de trois enfants, Annick Héon réside dans le district 2 de la Paroisse de Plessisville depuis maintenant tout près de 17 ans. Alors que le conflit opposant la Ville et la Paroisse fait une fois de plus les manchettes, la mère de famille s’est sentie interpellée par un profond désir de voir les choses changer pour le bien de sa communauté.

C’est ainsi qu’elle annonce qu’elle se portera candidate dans le district 2 de la Paroisse de Plessisville lors des élections municipales du 7 novembre prochain.

Un profond désir d’aider

Celle qui a œuvré durant plusieurs années au sein de la jadis Commission scolaire des Bois-Francs a occupé le poste de coordonnatrice aux événements de la Fondation À Notre Santé de l’hôpital Hôtel-Dieu d’Arthabaska durant plus de deux ans avant de faire un retour récemment à titre de secrétaire d’école au sein du Centre de services scolaire des Bois-Francs.

C’est toujours animé par un profond désir d’aider son prochain qu’elle effectue ce retour au sein des écoles primaires Notre-Dame et Jean-Rivard à Plessisville. «Les élèves me manquaient et la proximité de mon milieu également», témoigne celle qui se fait toujours un devoir d’offrir le meilleur service qui soit aux parents, aux élèves et au personnel des établissements scolaires dans lesquels elle travaille.

Une femme impliquée

Riche d’une implication de quelques années en politique provinciale, Mme Héon a toujours eu à cœur de s’impliquer dans sa communauté, que ce soit au sein de l’Association chasse et pêche de Plessisville ou lors des activités de financement de ses enfants pour le mouvement scout. Ayant possédé avec son conjoint une entreprise agricole durant plusieurs années, elle s’est également beaucoup impliquée au sein de son association provinciale de producteurs.

Un désir de changement

Interpellée par la situation qui prévaut depuis plusieurs années entre la Ville et la Paroisse de Plessisville, elle souhaite voir un vent de changement souffler sur sa communauté. Les relations tendues qui persistent entre les deux entités ne reflètent pas les valeurs profondes qui l’animent et qu’elle souhaite transmettre aux générations futures.

«Il est difficile pour les citoyens de savoir qui a tort et qui a raison dans toute cette histoire. Par contre, ce que nous savons tous, c’est que ce sont les citoyens et les entrepreneurs qui font les frais de ce conflit qui perdure. Ce n’est pas la communauté que je souhaite léguer à mes enfants. Je souhaite les voir évoluer dans un milieu de vie dynamique, agréable et vivant, où les relations entre les individus sont empreintes de respect mutuel et d’équité. Je souhaite pour ma communauté qu’elle puisse prospérer, se développer et être le reflet du dynamisme des gens qui la compose», mentionne celle qui est convaincue que les relations tendues entre la Ville et la Paroisse découragent bien des investisseurs de s’établir à Plessisville.

«C’est aussi par le développement économique de notre communauté que nous serons en mesure d’offrir à nos jeunes, à nos familles et à nos aînés un milieu de vie à la hauteur de ce qu’ils méritent», a-t-elle ajouté.

Une invitation à toute une génération

Consciente que sa génération est malheureusement désabusée de la politique, elle invite toutefois les gens à se lever et à s’impliquer pour leur communauté. «C’est à notre tour de reprendre le flambeau. Ce n’est pas en étant spectateur que nous pourrons changer les choses et laisser à nos enfants un monde meilleur, à l’image de ce que nous rêvons pour eux. Il faut parfois incarner le changement que l’on souhaite voir survenir.»