Warwick laisse sa trace dans Empreintes

Depuis 2017, les artisans bénévoles de la revue d’histoire régionale Empreintes font connaître différents milieux des régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Pour sa 14e parution, Empreintes a jeté son dévolu sur Warwick.

Des représentants d’Empreintes ont procédé, jeudi avant-midi, au lancement officiel de ce numéro warwickois à la Salle du Conseil Lise-Lemieux de l’hôtel de ville en présence notamment de la mairesse suppléante Noëlla Comtois, du président de la Société d’histoire de Warwick, Alexis Boulanger et de plusieurs autres invités.

Pierre Lanthier a piloté ce numéro à titre de directeur. « Ce que j’ai trouvé extrêmement intéressant, c’est le côté très artistique qui émane de Warwick, un aspect qui a aussi un impact important sur l’ensemble de la région. On y trouve une espèce de lien commun entre Alfred Laliberté, Rodolphe Duguay et Marcel Baril. Il y avait quelque chose d’intéressant à mettre en évidence », a-t-il souligné, sans compter toutes les transformations profondes qu’a connu la région.

Et la présence parfois de personnages extraordinaires comme Jean-Baptiste-Éric Dorion, un personnage controversé qualifié « d’enfant terrible ».

Empreintes, en plus des portraits du sculpteur Alfred Laliberté et du peintre Marcel Baril, s’attarde aussi à l’occupation du sol, aux moulins de  Warwick et à la famille Bowen.

Bref, neuf sujets se retrouvent dans cette publication qu’on pourra se procurer à la bibliothèque de Warwick, de même qu’au commerce Buropro à Victoriaville.

La mairesse suppléante Noëlla Comtois s’est réjouie que la revue Empreintes ait pris le temps de s’arrêter à Warwick. « Je la trouve très belle. C’est un excellent  moyen de faire connaître nos artistes, nos immeubles, notre histoire, j’en suis enchantée. Je vous remercie d’avoir pris le temps de venir cueillir la Fleur des Bois-Francs », a-t-elle exprimé.

Le choix de Warwick pour ce numéro rend bien heureux aussi le président de la société d’histoire locale, Alexis Boulanger. « C’est jour de fête aujourd’hui pour la Société d’histoire de Warwick dont une des missions est de diffuser le patrimoine de la communauté, un patrimoine qui mérite d’être mis en valeur, particulièrement du côté artistique où on a moins tendance à le faire localement », a-t-il commenté.

Il s’est réjoui personnellement de l’accent mis sur Marcel Baril, originaire de Warwick. « Un personnage que j’affectionne et qui est un peu trop dans l’ombre », a-t-il noté.

Vice-président de la revue Empreintes, le Victoriavillois Raymond Tardif a salué le dynamisme de Warwick. « Une communauté dynamique et la Société d’histoire y fait un travail extraordinaire. D’ailleurs, ce dynamisme se traduit dans cette revue. Et c’est peut-être la revue qui contient, depuis les débuts, les plus belles illustrations. J’invite les gens des Bois-Francs à se procurer ce numéro, et particulièrement les gens de Warwick, des gens fiers, ne manquez pas ça », a-t-il lancé.