Vente de ses installations à Princeville : Olymel reste à l’affût

La direction d’Olymel dit rester à l’affût des différentes offres qui pourraient lui être faites concernant ses installations à Princeville, l’usine de désossage et d’emballage ayant définitivement fermé ses portes le 10 novembre.

« Des entreprises ont manifesté de l’intérêt, mais nous n’avons aucune confirmation à date », a indiqué par courriel la directrice intérimaire des communications corporatives chez Olymel, Audrey Giboulet. D’autre part, la direction confirme que 38 des 301 employés qui ont perdu leur emploi se sont montrés intéressés par une relocalisation dans une autre usine du groupe. De ce nombre, 18 sont des travailleurs étrangers temporaires qui ont accepté d’être relocalisés à l’usine de Yamachiche (7), de l’Ange-Gardien (8), de Sainte-Rosalie (2) et à l’usine Sunnymel au Nouveau-Brunswick (1). Certains ont même débuté leur nouvel emploi. De plus, 15 autres travailleurs étrangers temporaires ont trouvé un autre emploi dans la région.

Pour ce qui est des autres employés, ils ont été invités à participer au comité de reclassement mis sur pied peu après l’annonce de la fermeture de l’usine pour réorienter leur carrière ou leur activité. « Des employeurs ont également affiché plus de 80 postes à l’intention de nos employés de Princeville sur le site de l’entreprise chargée du reclassement, GCRH », de faire savoir Mme Giboulet. Rappelons qu’en mars 2022, la vocation de cette ancienne usine d’abattage et de découpe de porcs avait été modifiée et les opérations orientées alors vers des activités à valeur ajoutée.