Pour 2024, une centaine de nouveaux logements devraient s’ériger à Plessisville

Le coordonnateur du développement économique à la Ville de Plessisville, Denis Beaudoin, estime que l’année 2024 permettra à de nombreux projets résidentiels de se développer sur le territoire de la nouvelle ville regroupée.

« Il y a plein de nouveaux projets qui vont pouvoir débloquer en cette période de pénurie de logements. Déjà, de nombreux entrepreneurs sont venus me rencontrer pour parler justement de leurs projets. Notre équipe à l’urbanisme est prête à les accompagner dans tout ce processus », laisse-t-il savoir.

L’année 2024 pourrait compter la construction de plus d’une centaine de nouvelles unités de logement. « Il y a le site du Claire Fontaine sur la rue Saint-Calixte qui verra la construction, dès ce printemps, d’un premier complexe de 24 logements. Tout juste en face sur le site de l’ancien Garage Dubois, deux immeubles de huit logements chacun vont également se lever. Le projet du Big Ben, sur l’avenue Saint-Louis, devrait également voir le jour cette année. Nous parlons cette fois-ci d’une trentaine de nouveaux logements », poursuit le coordonnateur du développement économique. « Toutes les infrastructures d’aqueduc et d’égout, qui dataient de plusieurs années, ont été refaites dans ces deux secteurs pour accueillir ces nouveaux projets. D’ailleurs, pour le Claire Fontaine, il y a les phases 2 et 3 qui vont suivre ultérieurement avec la construction de deux autres immeubles de 24 logements. »

« Nous prévoyons également d’autres levées de bâtiments dans le secteur de La Samare pour une vingtaine de nouvelles unités de logement, comprenant des maisons et un immeuble à logements, et ce, en face des deux blocs à 12 logements qui ont été érigés au cours de la dernière année », mentionne M. Beaudoin. « Nous avons aussi deux autres projets de six logements qui vont se réaliser en ville en 2024. »

Avec le regroupement de la Ville et de la Paroisse, certains projets qui ne pouvaient se matérialiser pourront maintenant l’être. Le coordonnateur du développement économique donne ainsi l’exemple d’un immeuble de 12 logements et vraisemblablement de deux autres immeubles de huit logements qui pourront se construire sur le territoire de l’ancienne Paroisse maintenant que le jugement du branchement d’eau ne tient plus.

Les terrains à l’est

À moyen terme, il y a aussi les deux grands terrains situés à l’est sur le territoire de l’ancienne Paroisse et collés sur ceux de l’ancienne Ville qui sont déjà dézonés pour du résidentiel qui pourront accueillir jusqu’à 700 nouvelles maisons. « Nous allons construire des rues », assure M. Beaudoin. « Il y a un autre beau secteur tout au bout de l’avenue Saint-Édouard, près de la rue des Muguets dans l’ancienne Paroisse, qui pourrait accueillir du multilogement. Ça aussi c’est dans nos cartons à court terme. »

M. Beaudoin rappelle que les mauvaises ententes des dernières années faisaient en sorte de refroidir les entrepreneurs qui n’avaient pas trop le goût d’investir parce qu’ils ne savaient si les services d’aqueduc et d’égout seraient disponibles à cause de la chicane entre les deux municipalités. « Le projet de relocalisation de Serge Gosselin électricien en est un bel exemple. Nous avons d’ailleurs préautorisé ce projet de 600 000 $ en 2023. Nous pourrons ainsi garder cette entreprise, qui prépare sa relève, chez nous. »

Parc industriel 

Pour ce qui est du Parc industriel Germain-Massicotte, la Ville de Plessisville a déjà signé une promesse d’achat de 1,7 million de pieds carrés de terrain à l’est de la rue Alphonse-Poulin avec la fiducie Paul-Émile Jam. Une demande de dézonage a été déposée auprès de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) par la MRC de L’Érable et les deux maires de la nouvelle ville regroupée, Pierre Fortier et Jean-François Labbé, suivent le dossier de près. « C’est un très gros dossier, il faut demeurer patient », mentionne M. Beaudoin.

« La rue y est déjà faite et les services sont également rendus pour la majorité de ces terrains situés du côté est qui sont déjà presque tous promis à des acheteurs. Pour ce qui est du côté ouest de la rue Alphonse-Poulin, tout est pratiquement réglé. Il y a un important projet qui devrait se concrétiser au printemps par Canneberges Bécancour sur le terrain situé entre celui des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) et Fruit d’Or. L’entreprise Fondalco construira également sa nouvelle usine pour un investissement de 3 millions $ en début d’année alors que Fruit d’Or possède l’autre terrain pour du développement futur. »

Pour ce qui est de l’étude de circulation pour doter le parc industriel d’un nouvel accès sur la route 265, M. Beaudoin confirme que le premier son de cloche est positif. « Le ministère des Transports voulait, entre autres, savoir si un feu de circulation était nécessaire sur la route 265, mais l’étude, que nous sommes en train de réaliser avec une firme, nous démontre que ce ne sera pas nécessaire. Pour nous, c’est important puisque cette installation serait à nos frais et nous occasionnerait une dépense de quelques millions $. »

« Avec la rue Saint-Jean et une nouvelle rue qui rejoindrait la route 265, la circulation serait moins problématique sur l’avenue Vallée. Mais cela fait partie de nos projets futurs. Ce n’est pas pour tout de suite. Les terrains ne sont pas encore achetés. Donc, ce n’est pas demain matin qu’on pourra sortir une rue là. »

Dans les bureaux de l’ancienne Paroisse

Avec le regroupement Ville-Paroisse, le coordonnateur du développement économique de la nouvelle Ville de Plessisville aura ses bureaux dans l’édifice municipal de l’ancienne Paroisse. « En plus du secteur immobilier et industriel, j’ai aussi la responsabilité du secteur commercial. J’ai beaucoup de nouveaux commerces à connaître de l’ancienne Paroisse. C’est pourquoi j’avais demandé à ce que mes bureaux soient situés à l’hôtel de ville de l’ancienne Paroisse. Je voulais être plus près d’eux et leur être plus accessible. À compter de février ou mars au plus tard, tous les commerçants pourront venir m’y rencontrer. J’y serai à plein temps. Je ne négligerai pas non plus les commerçants de la Ville, mais ces derniers font affaire avec moi depuis maintenant dix ans et me connaissent bien. Ils ont tous mon numéro de cellulaire et c’est moi qui me déplace pour les rencontrer. »

« C’est important, car il y a plein de nouveaux services qui leur seront maintenant accessibles gratuitement. Par exemple, le site « magasineraplessisville.com » en est justement un. D’ici l’été, chaque commerçant de l’ancienne Paroisse aura également sa page sur ce site. Je vais d’ailleurs aller à leur rencontre. Ce sera une très belle visibilité. »

« Il y a aussi nos agriculteurs que je pourrai accompagner. Il y a de grandes entreprises agricoles sur notre territoire qui font des investissements importants. Je serai là pour eux au même titre que les industriels et commerçants. C’est majeur. C’est un tout nouveau volet qui va faire partie de mon travail. » M. Beaudoin conclut en disant que lui et son équipe d’urbanisme entendent travailler fort pour que tous y trouvent leur compte. « L’ambiance est très bonne entre les employés de la Paroisse et de la Ville et nous comptons sur deux excellents maires qui veulent des projets et qui ne comptent pas leurs heures pour faire avancer leur nouvelle municipalité. »