Pas de restriction aux activités du mont Arthabaska, rassure le maire

Une séance bien tranquille, lundi soir, à peine quelques citoyens ont assisté à la séance de mars, mais aucun, toutefois, ne s’est levé pour adresser une question aux élus. Ce sont plutôt deux internautes qui l’ont fait, dont Claude Sévigny. 

« Pourquoi vouloir payer une entreprise privée pour qu’elle exploite le mont Arthabaska et en tire des bénéfices au risque de réduire l’accessibilité des sentiers aux citoyens pour la pratique de leurs activités préférées?, a-t-il demandé.

Ce n’est pas la première fois que le maire de Victoriaville, Antoine Tardif, est interpellé sur la question. Une fois de plus, il a tenu à rassurer la population, tout en précisant que la Ville allait annoncer le projet retenu très bientôt.

« Ce projet n’est d’aucune façon restrictif aux activités qu’on y retrouve actuellement, au contraire. Notre souhait a toujours été d’avoir une activité qui se veut un attrait touristique ou une nouvelle offre pour les Victoriavillois tout en étant complémentaire à ce qu’on retrouve actuellement », a-t-il soutenu.

Donc, rien ne change pour les adeptes de course, de vélo de montagne, de marche et de ski de randonnée. Les sentiers, que la Ville continuera d’entretenir et d’aménager, leur seront toujours accessibles.

Un citoyen réclame plus de transparence

« Le conseil peut-il s’engager à être plus transparent et à encourager la participation citoyenne dans la réflexion sur les projets qui auront un impact sur des générations à venir? », a exprimé Frédéric P. Côté.

Le citoyen fait référence, note-t-il, à l’absence de consultation publique relativement à des projets comme ceux du mont Arthabaska, du développement du boulevard Jutras Ouest et du projet éolien.

« Il est certain que beaucoup de choses se brassent actuellement à Victoriaville.

On a plusieurs projets, notamment des projets d’envergure », a d’abord répondu le premier magistrat tout en disant entendre « la sensibilité », en lien avec le boulevard Jutras Ouest et le projet d’habitation projeté.

Le maire Tardif a rappelé le contexte actuel, le criant besoin de logements et le périmètre urbain qui atteint sa capacité. « Comme on ne veut pas, bien entendu, aller dans les terres agricoles, nous sommes amenés à réfléchir à tous les endroits propriétés de la Ville et qui pourraient voir naître des projets d’habitation », a-t-il exposé.

Pour le secteur Jutras Ouest, un appel à projets sera lancé et une présentation publique du projet sera éventuellement tenue. « Soyez sans crainte, ce sera fait », a assuré le maire de Victoriaville, non sans rappeler la mise sur pied, au cours de la dernière année, d’un service aux citoyens. 

« Ainsi, pour tout projet, une équipe tente de communiquer la meilleure façon possible avec les citoyens en amont d’un changement », a-t-il confié, tout en invitant la population à rester à l’affût des séances publiques et des communications produites pour tenir les gens informés sur les actions de la Ville.

« Quant au projet éolien, il y aura encore des occasions pour les citoyens de se faire entendre au cours des différentes étapes à venir », a fait savoir Antoine Tardif.

Les intéressés, a-t-il dit, peuvent consulter l’information sur le site de la MRC d’Arthabaska puisqu’il s’agit d’un projet régional.