L’importance de gérer son énergie d’ici la fin du calendrier régulier

Jouant trois parties en quatre jours devant leurs partisans, les Tigres de Victoriaville ont connu une dernière semaine bien chargée. La troupe de Carl Mallette s’en est toutefois tirée avec une récolte de cinq points sur une possibilité de six.

Même si l’équipe est passée à deux cheveux de soutirer le petit point perdu aux mains de l’Armada de Blainville-Boisbriand dans une défaite qui était très frustrante, l’entraîneur est bien fier de la performance de ses protégés lors de la dernière semaine. « On a fait les bonnes choses. Parfois, c’est de s’évaluer de la bonne façon et on est sévère parce qu’on aimerait tous gagner des matchs de 6-0. Cette semaine, on a récolté cinq points sur six. Quand on regarde notre séquence des dix dernières parties, on est 7-2-1. C’est un total de 15 points sur 20. On pourrait être un peu meilleur. Cela étant dit, tous les clubs s’améliorent après Noël. Les équipes sont donc meilleures défensivement et c’est plus dur de les battre. Je crois donc que nous sommes dans une bonne séquence », a fait valoir Mallette.

Maintenant dans le dernier droit du calendrier régulier, l’entraîneur estime que la gestion de l’énergie de son équipe sera la clé d’ici la fin de la campagne. « On a quelques joueurs fatigués à ce temps-ci de l’année. Il nous reste un gros mois de hockey. C’est à partir de maintenant que nous devons être intelligents et gérer notre énergie dans les pratiques et dans les matchs », a-t-il insisté. 

La semaine de hockey a d’ailleurs débuté mercredi dernier (28 février) avec la visite des Remparts de Québec. Étant une équipe de bas de classement, les visiteurs n’auront jamais vraiment inquiété les Tigres. C’est avec une victoire de 4-1 que les locaux ont eu le dessus sur leurs rivaux. Les Félins ont toutefois été coupables de multiples pénalités dans le match qui auraient pu changer l’issue du duel. « Les nombreuses pénalités ont tué un peu le spirit. L’ambiance était toutefois bonne. On est sorti fort, on avait des jambes et on avait de l’énergie tout le match. Sur la pénalité de quatre minutes, Benjamin Vigneault n’a pas été très chanceux. Il y a eu aussi des rondelles envoyées dans les estrades. Donc, beaucoup de malchance à ce niveau. Il faut éviter le banc des punitions. Au-delà de ça, c’était le seul point négatif de la soirée. On a été une bonne équipe de hockey à 5 contre 5 et les gars ont fait ce qu’ils avaient à faire au niveau de l’exécution », a analysé Mallette après la rencontre.

Le deuxième match a été face à l’Armada, jeudi dernier (1er mars). Les Tigres se sont inclinés par la marque de 2-1 en prolongation. Dans cette rencontre, le nombre exponentiel de chances manquées par les Félins et le travail des arbitres auront été les principaux points chauds de la partie. Une rencontre très frustrante pour Mallette. « Nous sommes entrés dans le bureau après le match et la première chose que nous avons faite était de prendre de bonnes respirations. C’était probablement le match le plus frustrant que j’ai vu en quatre ans. C’était le genre de partie qu’on aurait pu gagner par quatre ou cinq buts. L’Armada est sortie de la première période en ne touchant pratiquement pas à la rondelle. On dominait les lancers 20-5, mais les bonds n’ont pas été de notre bord ce soir », a déploré Mallette.

Victoriaville a toutefois renoué avec la victoire moins de 24 heures plus tard. Une victoire de 3-2 sur les Islanders de Charlottetown, qui a été signée par les joueurs d’énergie. « Le plus gros point positif du match a été la profondeur de notre équipe. Nos joueurs comme Lavigne (Maël), Simard (Elliot) et Bourque (Alexis), qui ont marqué, se sont levés. Ça va nous aider d’ici la fin de la saison », a conclu l’entraîneur-chef des Tigres.

Sa formation affrontera les Remparts, mercredi soir (6 mars), à Québec. Deux jours plus tard, le vendredi 8 mars à 19 h, les Voltigeurs de Drummondville seront les visiteurs à l’Amphithéâtre Gilbert-Perreault. Les deux rivaux centricois croiseront de nouveau le fer, dimanche (10 mars) à 16 h, au domicile des Voltigeurs. 

Par Félix Gallant