Les élus de Warwick limitent leurs hausses salariales

Lors de la séance régulière du conseil municipal de Warwick du mois de décembre, les élus ont adopté un avis de motion pour un projet de règlement relatif à leur traitement salarial.

Ce projet leur permettra de limiter ou d’encadrer les hausses salariales qui leur sont octroyées. Actuellement, le règlement qui concerne le salaire des élus (maire et conseillers) utilise une formule de calcul de l’indexation basée sur l’Indice des prix à la consommation (IPC) du mois de décembre de l’année précédente. « Présentement, selon cette formule-là, il y aurait eu une augmentation de 6.3% », a expliqué le directeur général Matthieu Levasseur. Les élus préféraient, comme l’a souligné M. Levasseur, adopter une formule qui, avec le temps, limiterait les balises. Ainsi, avec le projet, les augmentations salariales des élus pourront varier entre 2 et 5% seulement. 

En vertu de ce règlement, le salaire du maire (la mairesse dans ce cas-ci) serait établi à 20 640 $ et celui des conseillers à 6880 $ annuellement.  Des rémunérations en deçà des salaires moyens d’élus de municipalités ayant une population et un budget semblables comme l’a fait savoir le directeur général en citant une étude de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) qui date de 2019. « Pour les municipalités de 3000 à 7000 habitants, la moyenne pour la rémunération de base du maire est établie à 25 516 $. Même chose pour les conseillers », a-t-il précisé.

Le règlement proposé ne permettra pas de rattraper l’écart plutôt mentionné, mais fera en sorte qu’il n’augmente pas avec le temps. « Ça satisfaisait tout le monde. Et si on augmente jamais, dans quelques années, il y aura un grand saut à rattraper », a justifié la mairesse suppléante, Noëlla Comtois.

Démission et élection

Dans un autre ordre d’idées, le conseil municipal a procédé au dépôt de la lettre de démission de la conseillère au siège numéro 3, Amélie Hinse. Effective depuis le 1er décembre, son départ lui permettra de poser sa candidature pour l’élection partielle à la mairie prévue pour le 25 février 2024.

Ce départ a amené des modifications aux comités et responsabilités du conseil municipal qui avaient été établis au début du mandat en 2021. « Un remaniement ministériel », a comparé la mairesse.

Elle-même se voit obtenir les dossiers relatifs à l’aréna et Rouli-Bus puis celui des travaux publics et d’hygiène du milieu en collaboration avec le conseiller Martin Vaudreuil. Celui-ci aura aussi la responsabilité du développement économique et également, en partenariat avec Céline Dumas, celle de l’agriculture. Mme Dumas devient présidente du Comité consultatif d’urbanisme (CCU) et s’occupera des dossiers communautaires. Avec Mme Comtois, elle aura également la politique sociale ainsi que l’environnement comme dossiers.

Marie-Josée Boissonneault se voit attribuer ce qui concerne la bibliothèque et la culture, les loisirs, le tourisme et l’embellissement. La conseillère Patricia Carrier, quant à elle, hérite des relations de travail, de la sécurité routière, de la rénovation, de l’Association des gens d’affaires et des événements d’envergure. Le dossier de l’Office municipal d’habitation (OMH) se retrouve entre les mains du directeur général et deux comités, la sécurité incendie (mesures d’urgence) et le Carrefour Jeunesse-Emploi, demeurent vacants (pour le prochain membre du conseil)

Un autre point était à l’ordre du jour à la séance du conseil municipal de décembre et il concernait le vote par correspondance et son autorisation pour la prochaine élection partielle. Il sera ainsi permis pour toute personne qui a un titre autre que celui de domiciliée sur le territoire. « Concrètement, ça veut dire une personne non domiciliée, exemple qui possède un chalet à Warwick. Elle peut s’inscrire et voter par correspondance », a précisé M. Levasseur. Il sera également permis pour les occupants d’entreprises (ce qui inclut les propriétaires de terres agricoles non-résidents si elles sont au nom de l’individu). « C’est le maximum permis par la loi », a-t-il ajouté.

Cela signifie concrètement que ceux qui sont partis dans le sud à ce moment n’auront pas le droit de voter par correspondance. « Ils ne sont pas catégorisés comme non domiciliés », a ajouté le directeur général.