Le pont de la rivière Bécancour sur la 265 à Lourdes sera reconstruit

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) du Québec souhaite faire la reconstruction complète du pont situé sur la route 265 à Notre-Dame-de- Lourdes et chevauchant la rivière Bécancour.

Le MTMD a transmis à la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) une demande d’autorisation, car le projet vise une légère augmentation de l’emprise routière (249 pieds carrés) et que cette acquisition s’effectue à l’intersection d’un cours d’eau et d’une route. Le conseil des maires de la MRC de L’Érable a appuyé la demande soumise par le Ministère qui est conforme au Schéma d’aménagement. La MRC juge d’ailleurs que les éléments négatifs du projet auront un impact négligeable sur le territoire en comparaison des impacts positifs de sécuriser une infrastructure de transport actuellement déficiente qui nécessite son remplacement complet.

Le maire de Notre-Dame-de-Lourdes, Jocelyn Bédard, s’est dit heureux de cette nouvelle, non sans confier que le projet suscitait quelques inquiétudes au niveau du conseil municipal. « Nous avons cependant obtenu la garantie du Ministère que le transport serait maintenu pour traverser la rivière pendant la reconstruction du pont. Nous sommes très contents parce que ça n’aurait vraiment pas été drôle d’emprunter un chemin de détour vers Saint-Louis-de-Blandford, Laurierville (Sainte-Julie) et même Lyster pour les camions qui ne peuvent circuler sur le petit pont de fer à Laurierville (Sainte-Julie). »

Le pont de la rivière Bécancour sur la 265 à Lourdes avait été reconstruit en 1966. « Je me souviens de la démolition du vieux pont et de sa reconstruction de même que la construction de la nouvelle route. J’avais passé dessus tout juste après qu’il soit prêt », de se remémorer M. Bédard. « Nous nous attendons à ce que ce chantier s’amorce en 2025 et qu’il s’échelonne sur deux ans », a ajouté le maire.

Du côté du Ministère, il a été possible d’apprendre que le pont, bien qu’il soit en fin de vie, demeurait sécuritaire à la circulation en attendant sa reconstruction. Le débit journalier est de 3200 véhicules, dont 19% en transport lourd. À cette étape-ci du projet, le Ministère indique qu’il est encore trop tôt pour avancer un échéancier et le coût global du projet.