Le chef conservateur fier de son coup!

Le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilevre, se réjouit d’avoir attiré dans ses troupes le député d’Arthabaska qu’il a connu jadis à Ottawa alors qu’Eric Lefebvre travaillait comme adjoint politique de Denis Lebel.

« Eric est un ancien entrepreneur, un homme très travaillant, passionné pour le Québec. On s’est parlé il y a quelques mois. Il m’a dit vouloir contribuer. Et je lui ai alors demandé s’il approuvait notre plan du gros bon sens. Ce à quoi il a répondu oui », a confié Pierre Poilievre en entrevue téléphonique, lundi midi, avec le www.lanouvelle.net.

Il a fait une pause à ce moment de son porte-à-porte qu’il effectuait à Victoriaville dans le secteur des rues Barthe et Crochetière.

Advenant l’élection d’un gouvernement conservateur, le chef entend réserver un rôle à Eric Lefebvre si ce dernier devient le député de Richmond-Arthabaska. « Absolument, il aura un rôle important. C’est un ancien entrepreneur qui a lancé des entreprises, qui a créé des emplois et qui sert la communauté », a indiqué Pierre Poilievre.

Une fois la campagne électorale déclenchée, le chef conservateur comptera sur Eric Lefebvre pour partager le message du parti. « Eric, un entrepreneur, est bien placé pour expliquer les finances publiques, a-t-il soutenu. Il sera en mesure de partager notre message, d’expliquer notre intention de couper taxes et impôts, de réparer le budget, de bâtir des logements, de contrôler les dépenses quand on sait que Justin Trudeau a doublé notre dette nationale. »

Questionné sur le nombre de sièges qu’il souhaiterait obtenir au prochain scrutin, Pierre Poilievre répond qu’aucun objectif n’est fixé. L’important, a-t-il précisé, est que le plan du gros bon sens soit partagé et expliqué. « Justin Trudeau a causé les problèmes des finances publiques avec l’accord du Bloc québécois. Seul le Parti conservateur propose une gestion responsable, un plan pour réduire les dépenses et le coût de la vie. Les gens, les agriculteurs, les entrepreneurs et les travailleurs paient trop », a-t-il fait valoir.

Malgré des sondages favorables, le chef conservateur fait preuve de prudence et évite de dire qu’il est confiant. Il ne tient rien pour acquis. « Je dois mériter la confiance des gens. Voilà pourquoi je fais du porte-à-porte », a-t-il souligné.

Pierre Poilievre reviendra assurément dans la région au cours de la prochaine campagne. « Je risque de venir à plusieurs reprises pour écouter les gens », a-t-il conclu.