Le Cégep de Victoriaville et la communauté autochtone de Kitcisakik unis pour l’éducation spécialisée

Le Cégep de Victoriaville est heureux d’annoncer une collaboration exceptionnelle avec la communauté autochtone de Kitcisakik, offrant à douze élèves du programme Techniques d’éducation spécialisée une expérience immersive en tant que moniteurs au camp de jour Onigam. Cette initiative innovante permettra non seulement à nos élèves de mettre en pratique leurs compétences dans un environnement réel, mais aussi de répondre aux besoins essentiels des enfants de la communauté.

Le Cégep de Victoriaville est heureux d’annoncer une collaboration exceptionnelle avec la communauté autochtone de Kitcisakik, offrant à douze élèves du programme Techniques d’éducation spécialisée une expérience immersive en tant que moniteurs au camp de jour Onigam. Cette initiative innovante permettra non seulement à nos élèves de mettre en pratique leurs compétences dans un environnement réel, mais aussi de répondre aux besoins essentiels des enfants de la communauté.

À la suite d’une concertation entre le Cégep de Victoriaville et la Direction de l’Éducation de Kitcisakik, il a été décidé d’envoyer une délégation composée de Julien Fournier, enseignant et instigateur du projet ainsi que d’Adélie Gagné-Bazin, diplômée de TES et cheffe de camp pour l’été, pour évaluer la faisabilité d’une telle expérience et pour mieux appréhender les réalités et besoins de la communauté. Cette première étape a permis de poser les bases d’une collaboration fructueuse et de bien définir le projet.

 » Nous sommes ravis de constater l’engouement suscité par cette opportunité auprès de nos élèves, comme en témoigne le nombre significatif de candidatures reçues, soit 33 au total « , souligne Chantal Dufresne, directrice des études au Cégep de Victoriaville. Parmi celles-ci, douze élèves ont été sélectionnés selon des critères rigoureux pour participer à ce stage travail-études rémunéré qui se déroulera du 2 juin au 17 août 2024. Ceux-ci auront la tâche enrichissante de combler les besoins de base des enfants dont ils auront la responsabilité, en plus d’élaborer et d’animer une variété d’activités tout au long de la journée. Leur rôle en tant que moniteurs au camp de jour Onigam leur offrira une expérience concrète dans le domaine de l’éducation spécialisée, tout en contribuant au bien-être et à l’épanouissement des jeunes de la communauté.

Au-delà de l’aspect professionnel, cette expérience permettra à nos élèves de développer leur sensibilité culturelle en vivant au cœur de la communauté anicinape de Kitcisakik. « Les élèves se sont sentis interpellés par les nombreuses problématiques psychosociales rencontrées au sein de la communauté autochtone et y ont vu une opportunité en or pour en apprendre davantage sur les pratiques novatrices pour renverser la vapeur de façon originale et souvent avec peu de moyens », déclare Julien Fournier. 

D’ailleurs, les participantes et les participants du projet seront formés sur les approches d’intervention spécifiques au camp Onigam et sur la culture anicinape, tout en bénéficiant du soutien d’intervenants psychosociaux disponibles en tout temps. Ils seront hébergés dans les résidences étudiantes de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue à Val d’Or.  

Située dans la réserve faunique La Vérendrye, sur les bords du Grand Lac Victoria, la communauté de Kitcisakik offre un cadre unique pour ce projet. Malgré les défis auxquels elle fait face, notamment l’absence d’électricité et d’eau courante dans les résidences, elle regorge de richesses culturelles et humaines que nos élèves auront l’opportunité de découvrir et de contribuer à préserver.

« Cette collaboration s’inscrit dans notre volonté de former des professionnelles et des professionnels compétents, sensibles aux enjeux sociaux et culturels et prêts à s’engager activement dans la société. Nous remercions chaleureusement la communauté de Kitcisakik pour son accueil et sa collaboration, ainsi que tous les partenaires impliqués dans la concrétisation de ce projet », de conclure madame Dufresne.