L’Arbre de joie est prêt pour la magie de Noël

Les inscriptions sont maintenant terminées et l’Arbre de Joie, rempli des noms de 475 enfants, est prêt à les distribuer à la population qui s’occupera d’offrir un joyeux Noël à ces jeunes âgés entre 1 et 16 ans provenant d’une famille à la situation financière précaire.

Depuis 30 ans maintenant, l’Arbre de Joie occupe une place importante dans la vie de ces gens puisqu’il leur permet de voir la joie et l’émerveillement des petits et des plus grands lorsque le père Noël et son équipe passent livrer les cadeaux. Ainsi, tous sont invités à venir choisir un carton qui porte le prénom, l’âge, le sexe et les intérêts d’un enfant. Des bénévoles seront présents les samedis 2 et 9 décembre de 10 h à 16 h 30, les dimanches 3 et 10 décembre de 11 h à 15 h, les jeudis 7 et 14 décembre de midi à 20 h 30 et les vendredis 8 et 15 décembre de midi à 20 h 30. Il suffit ensuite d’acheter un cadeau d’une valeur minimale de 40 $ (pas d’argent ou de jouets nécessitant des piles) et de le rapporter avant le 15 décembre à 20 h 30. Même pas besoin de l’emballer puisqu’une équipe de bénévoles est dédiée à cette tâche.

Puis le soir du 20 décembre, les 16 routes de distribution seront sillonnées pour livrer les cadeaux. Cette année, l’Arbre de joie peut compter, pour la première fois, sur une famille qui agit à titre d’ambassadeur. Elle est composée d’Antoine Paquet, Christine Boivin et de leurs enfants Macha et Hugo. D’ailleurs, la jeune Macha a pris la parole pour indiquer qu’elle était très contente de voir que l’Arbre de joie existait. Elle a de plus fait référence au match des Tigres où sont lancées sur la glace des peluches qui sont ensuite remises à l’organisme qui les utilise soit pour décorer les cadeaux ou encore pour les offrir aux enfants qui voient passer près de chez eux le père Noël et n’ont pas la chance de recevoir un cadeau. « J’ai toujours aimé lancer mon toutou sur la glace, mais je ne savais pas vraiment à quoi ça servait », a-t-elle confié.

Le trentième

Lundi soir dernier, en plus d’annoncer le nombre d’enfants à parrainer et les périodes où il sera possible de le faire, l’équipe de l’Arbre de joie a voulu souligner la 30e édition. C’est ainsi que les bénévoles des premiers jours, ainsi que plusieurs anciens présidents d’honneur de l’événement étaient présents. L’initiateur de l’Arbre de joie dans la région en 1994, Guy Gervais, a pris la parole pour rappeler qu’il avait vu cette initiative du côté de Saint-Bruno-de-Montarville et qu’il avait voulu l’importer à Victoriaville. « Lors de la première édition, il y avait 50 noms dans l’arbre. Mais trois ans plus tard, on en retrouvait 400 », a-t-il mentionné.

Après quelques années d’existence, l’Arbre de joie s’est retrouvé sous la responsabilité du Club Optimiste, jusqu’en 2021 où il a été transféré à la Joujouthèque des Bois-Francs. Peu importe qui s’en occupe, l’événement a toujours sa place dans la région. « Je suis bien fier de cette activité et qu’elle se poursuive dans le temps. Tout ce que j’ai été dans tout ça c’est une étincelle. Pour qu’elle continue de brûler, ça prend de l’énergie et ça, c’est vous », a partagé M. Gervais.

Même son de cloche pour Claude Saint-Pierre qui figure aussi parmi les pionniers de l’Arbre de joie. « À l’époque, nous faisions la liste et les trajets à la main et nous voyions les yeux brillants des enfants quand ils recevaient les cadeaux ». Trente ans plus tard, les mêmes étoiles se retrouvent chez ceux qui ont la chance de bénéficier de cette activité.

Maryse Vigneault, responsable des communications de l’événement, a tenu de son côté à lancer un appel aux entreprises et industries. Non pas à venir chercher des noms dans le sapin (on laisse cette tâche aux citoyens ce qui permettra de garder l’âme de l’arbre de générosité), mais bien à améliorer les cadeaux directement en donnant à l’organisation qu’on peut joindre par courriel à conseil@majoujoutheque,org. « On peut ainsi bonifier les cadeaux notamment en ajoutant des billets de cinéma par exemple », indique-t-elle. C’est d’ailleurs ce qu’a fait Le Support de Victoriaville, un organisme communautaire qui a remis un chèque de 1000 $ à l’Arbre de joie lundi soir. Les citoyens peuvent faire de même bien entendu. « Nous sommes toujours émus de voir de jeunes adultes venir à notre table de La Grande Place des Bois-Francs pour donner un 2 $ ou plus, juste parce qu’ils ont déjà reçu de l’Arbre de joie étant enfants », termine Sylvie Bérubé, responsable de l’activité.