La filière batterie à l’ordre du jour du déjeuner des maires de Plessisville
En plus de permettre la mise à jour économique du Grand Plessisville, le deuxième déjeuner des maires de Plessisville, tenu mercredi matin, a été l’occasion pour les gens d’affaires plessisvillois de se familiariser avec la filière batterie.
Le président-directeur général du Parc industriel et portuaire de Bécancour, Donald Olivier, était sur place pour expliquer les grandes lignes du projet. Il a notamment indiqué qu’une tribune comme celle d’aujourd’hui à Plessisville pouvait certainement aider à favoriser une plus grande interaction dans le milieu des affaires pour que toute la région du Centre-du-Québec puisse rayonner de la filière batterie.
Sa présentation a par la suite été suivie par celle de la directrice régionale de la Mauricie-Centre-du-Québec chez Investissement Québec, Nathalie Desjardins, qui a invité les entrepreneurs à consulter le microsite développé par Investissement Québec pour saisir toutes les opportunités d’affaires en lien avec le projet.
Pour le maire de la Ville de Plessisville, Pierre Fortier, la région de L’Érable a tout à gagner à profiter de la filière batterie. « Mais pour ce faire, il ne faut pas regarder passer la parade, mais en faire partie. Certaines de nos entreprises peuvent devenir des fournisseurs pour les nouvelles usines de la filière batterie, mais pour cela il faut être prêt », a-t-il fait savoir comparant ce projet comme une mini Baie-James dans le Centre-du-Québec. « On part également en démarchage avec Investissement Québec pour être à l’affût des petits fournisseurs qui pourraient s’installer en région », a-t-il conclu.
L’enjeu de la main-d’œuvre en lien avec la filière batterie a également été discuté alors que certains craignent un exode de travailleurs vers Bécancour. M. Olivier a mentionné à cet effet qu’il était clair qu’il s’agissait d’un défi et que cela causerait un stress sur la région. « Notre objectif n’est pas de cannibaliser les emplois à l’intérieur de la région. Nous souhaitons notamment attirer de la main-d’œuvre à l’international et même du Canada pour aider à combler les postes qui seront créés. »