La Fabrique Notre-Dame-des-Érables prête à mettre de l’eau dans son vin  

La Fabrique Notre-Dame-des-Érables demeure ouverte à de nouvelles discussions avec la Ville de Plessisville et le comité de sauvegarde du patrimoine religieux concernant l’avenir des églises Saint-Calixte et Notre-Dame-de-Fatima ainsi que du presbytère Saint-Calixte.

Actuellement, la Fabrique ne partage pas la même vision que la Ville et le comité de sauvegarde du patrimoine religieux qui, pour leur part, jugent qu’une décision commune sur l’avenir des églises de Plessisville doit être prise avant d’effectuer des travaux dans l’un ou l’autre des bâtiments. Le président de la Fabrique Notre-Dame-des-Érables, Michel Paquin, a laissé savoir que la Fabrique souhaite la tenue d’une réunion avec la Ville et le comité de sauvegarde pour trouver un consensus.

« Selon nous, la solution de l’église Fatima demeure la moins onéreuse et sécuritaire pour y transférer nos bureaux administratifs logés actuellement dans le presbytère qui est désuet », a déclaré M. Paquin expliquant que la Fabrique était prête à investir 40 000 $ dans cet aménagement. « Tant que le sort de l’église Saint-Calixte n’est pas déterminé, nous croyons aussi qu’il est prudent de garder Fatima pour que la population conserve un endroit dédié pour le culte et autres services pastoraux advenant le cas où le bâtiment Saint-Calixte serait voué à d’autres fins par un promoteur si la Ville de Plessisville ne s’en porte pas acquéreur », réaffirme M. Paquin.

La Fabrique se dit cependant prête à mettre de l’eau dans son vin. Actuellement, sa position est d’aménager ses bureaux à l’église Notre-Dame-de-Fatima et de conserver cette église tant et aussi longtemps qu’elle n’aura pas une garantie de survie dans un projet à l’église Saint-Calixte. « Ce n’est pas un risque que nous voudrions prendre », mentionne M. Paquin.

« Si la Ville fait l’acquisition de l’église Saint-Calixte, il est évident que nous allons travailler avec eux autres. La version première des plans qui nous ont été présentés est géniale alors qu’elle nous permettrait d’avoir un lieu de culte de 200 places et d’y transférer nos bureaux administratifs. Mais, ça va aussi dépendre du prix de location », précise M. Paquin tout en ajoutant que les travaux nécessaires à sa transformation prendront plusieurs mois et que la Fabrique ne voudrait pas attendre aussi longtemps pour transférer ses bureaux administratifs.

La Ville de Plessisville a cependant suspendu l’émission du permis de construction de la Fabrique en prévision des travaux de rénovation qu’elle souhaitait entreprendre à l’église Notre-Dame-de-Fatima en raison de certains documents manquants. Malgré ses différends, la Fabrique désire retourner à la table des discussions avec la Ville et le comité de sauvegarde du patrimoine religieux. Elle verra à ce moment si elle poursuit ses démarches pour l’obtention d’un nouveau permis de construction pour modifier l’église Notre-Dame-de-Fatima.

Assemblée des paroissiens reportée

D’autre part, la Fabrique a décidé de reporter à une date ultérieure l’assemblée des paroissiens qui était prévue le 3 décembre à Inverness afin de pouvoir compter sur la présence d’un représentant du diocèse.