Innotex ferme son usine de Laurierville
Seize couturières perdront leur emploi le 26 avril prochain à l’usine d’Innotex de Laurierville qui se spécialise dans la fabrication de pantalons d’uniforme pour la confection d’équipements de protection pour les pompiers et les premiers répondants.
« La direction de l’entreprise nous a expliqué qu’il s’agissait d’une fin de contrat et qu’elle devait aussi faire face à une pénurie de personnel », a indiqué le conseiller syndical de l’Union des employés et employées de service, section locale 800, Pierre Renaud.
« Il ne reste que 16 couturières dont quatre qui sont âgées dans la quarantaine, une qui a 58 ans et les 11 autres qui ont 60 ans et plus », de poursuivre le conseiller syndical.
« Dans ce contexte, c’est une fermeture dont les employées s’attendaient un peu en voyant la baisse de personnel d’année en année. Quand je suis devenu leur conseiller syndical, il y a une quinzaine d’années, il y avait 90 personnes qui travaillaient dans cette usine », se rappelle M. Renaud.
L’entreprise Innotex, qui possède des usines à Richmond, Warwick et une autre aux États-Unis, avait racheté Technofil des mains d’Alain Bergeron en mai 2021. L’entreprise comptait à ce moment une trentaine de travailleuses.
« Parmi les employées actuelles, deux ou trois ont signifié avoir l’intention de prendre leur retraite alors que la plupart vont prendre leur temps avant de se trouver un nouvel emploi. Leurs noms ont été transmis à Emploi Québec qui a commencé à contacter d’éventuels employeurs », de faire savoir M. Renaud qui ajoute que le syndicat va s’assurer de faire le suivi avec les travailleuses. Enfin, certaines pourraient être redirigées vers l’usine Innotex à Warwick si elles le souhaitent.
L’entreprise donnera ses explications sur la situation au cours des prochains jours.
Notons que l’entreprise Technofil avait été fondée en 1978. Le Lauriervillois Alain Bergeron s’était joint à la compagnie en 1984 pour en devenir le propriétaire en 2007 avant de procéder à la vente de ses actifs à Innotex en 2021. M. Bergeron est toujours propriétaire du bâtiment de la rue Renaud qui sera mis en vente.