Étudiants internationaux : la direction du Cégep suit la situation de près
L’annonce du gouvernement fédéral, lundi, de vouloir plafonner les admissions pour les demandes de permis d’études pour les étudiants internationaux pourrait avoir un impact favorable au Cégep de Victoriaville, estime le directeur général Denis Deschamps.
« Il est encore trop tôt pour connaître les impacts, mais ce qu’on a décodé des messages, c’est ce que le Québec ne serait pas désavantagé, au contraire. Ça risque de nous donner plus d’étudiants internationaux parce que ce serait géré selon le poids démographique des provinces et que nous étions sous-représentés avec le nombre d’étudiants par rapport aux autres provinces », a fait valoir Denis Deschamps, lundi soir, aux membres du conseil d’administration réunis pour leur première séance de l’année.
Tout reste cependant à confirmer, a prévenu le DG. « Il faut prendre ça avec réserve, mais cela pourrait avoir des retombées pour nous. À suivre », a-t-il dit.
Transition à venir
Les travaux d’envergure à venir au pavillon d’activités physiques entraîneront inévitablement certains inconvénients.
Déjà les membres du personnel ont été informés du plan de match. « On leur a brossé un portrait de situation et de tout ce qu’on allait vivre comme période de transition pour les 18 prochains mois, de juin 2024 à décembre 2025. On fournira davantage de détails en cours de session », a confié Denis Deschamps.
Après les 18 mois où tous devront vivre « un peu plus serrés », on bénéficiera, a souligné le DG, « de plus d’espaces, d’un meilleur milieu de vie, d’un centre sportif agrandi et au goût du jour répondant aux besoins du personnel, des étudiants, de la communauté collégiale et de la population ».
Session en cours
Malgré les jours de grève survenus en fin d’année, la session hivernale a pu commencer au moment prévu. « La session d’automne s’est bien terminée malgré tous les réaménagements de calendrier qu’on a dû apporter. Et on a pu entreprendre la nouvelle session à la date prévue. Et c’est bien parti. Ça suit son cours », a exposé la directrice des études, Chantal Dufresne.
L’intelligence artificielle au menu
La question de l’intelligence artificielle a été au cœur des discussions lors de la récente journée pédagogique.
Au-delà des échanges qui ont porté principalement sur l’évaluation, l’apprentissage et l’enseignement, il en ressort l’importance de parler de l’intelligence artificielle, selon la directrice des études.
« Si on veut prévenir la fraude, si on veut développer chez nos étudiants tout le volet éthique, on ne doit pas jouer à l’autruche, car l’intelligence artificielle est bien présente et fait partie de la réorganisation du travail », a indiqué Chantal Dufresne, soulignant l’utilisation dans certains collèges de l’intelligence artificielle générative, notamment pour la production de textes et d’images. « Il faut en faire une utilisation qui soit consciencieuse, le faire avec parcimonie, car il faut conserver le volet humain dans tout cela », a soutenu la directrice des études.
L’intelligence artificielle représente une opportunité, a-t-elle noté. « Mais avec tous les horizons qu’elle peut offrir et les dangers qui nous guettent, il faut demeurer prudent », a-t-elle conclu.