Dossier SAQ : Antoine Tardif garde espoir

Des discussions qu’il a eues, lundi matin, avec des représentantes de la Société des alcools du Québec (SAQ), le maire Antoine Tardif en ressort, dit-il, avec l’espoir que la société d’État revienne sur sa décision de déménager sa succursale du centre-ville de Victoriaville.

Le premier magistrat a pu échanger avec la responsable de l’implantation des succursales de la SAQ et la responsable des affaires gouvernementales. « On leur a fait valoir tout le développement actuellement sur les rails pour le centre-ville, notamment les projets d’habitation, l’hôtel et de nouveaux commerces qui regardent pour s’y installer. On souhaite que ces informations qu’on a pu communiquer puissent les amener à revoir leur décision », a confié le maire Tardif en fin de journée, lundi, à la suite d’une séance extraordinaire du conseil municipal.

Antoine Tardif a qualifié la conversation de cordiale. « La SAQ était en mode écoute au sujet de la vision de la Ville pour son centre-ville. On a eu une bonne écoute, ce qui fait que je continue à avoir de l’espoir que la SAQ revienne sur sa décision et décide de demeurer au centre-ville », a-t-il souligné.

Les représentantes de la SAQ ont demandé à la Ville qu’elle leur partage certains documents sur lesquels travaillent les élus pour prioriser leurs interventions au centre-ville et qui témoignent du dynamisme et des investissements qui y sont réalisés.

Certes, les intervenantes de la société d’État n’ont pas manqué de questionner le maire sur le changement de réglementation concernant les commerces de vente d’alcool et qui doit être adopté à la séance régulière du mois de novembre. « Elles ont notamment voulu savoir dans quel secteur la réglementation s’appliquerait. Mais je pense, a exprimé Antoine Tardif, que la SAQ est en mode analyse en ce moment. À la lumière de toutes les représentations qu’on a faites, la SAQ questionne, demande de l’information complémentaire pour pouvoir peut-être mettre à jour ses dossiers. »

Chose certaine, le maire de Victoriaville se réjouit de toute la mobilisation qu’a suscitée le dossier. « Je suis agréablement surpris de voir que l’ensemble des unions municipales, les associations d’urbanistes, des maires, des citoyens et des commerçants ont tous parlé d’une même voix pour soutenir notre démarche, a-t-il observé. Je pense que c’est rapidement devenu un cas d’espèce pour l’ensemble du Québec. Mais, au départ, on le fait pour nos citoyens, pour nos commerçants, pour la vitalité de notre centre-ville. Aujourd’hui, je pense qu’on peut espérer que le fusil change d’épaule du côté de la SAQ. C’est mon souhait, du moins. »