Complexe multisport à la polyvalente La Samare : un projet de 17 millions $ est déposé

Avec ses partenaires Ville et Paroisse de Plessisville, le Centre de services scolaire des Bois-Francs (CSSBF) a déposé le projet d’un Complexe multisport à la polyvalente La Samare évalué à 17 millions $ au Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air (PAFIRSPA) du ministère de l’Éducation du Québec.

Le directeur général du CSSBF, Alain Desruisseaux, a tenu à souligner que le Centre de services scolaire a décidé de prioriser ce projet en partenariat avec Plessisville et qu’aucun autre projet ne sera déposé dans le cadre de ce programme ministériel afin de maximiser les chances qu’il soit retenu par le gouvernement. Susceptible de soulever l’enthousiasme des élèves de La Samare tout autant que celui de la population de Plessisville, le projet comprend une surface de dek hockey intérieure ainsi qu’un gymnase avec les marquages nécessaires pour un terrain de basketball, deux terrains de volleyball et six terrains de badminton, pour le tennis, le pickleball, le futsal et autres sports émergents.

Le nouveau bâtiment serait lié au bloc sportif de la polyvalente La Samare. Au rez-de-chaussée, on prévoit des vestiaires, une salle pour les enseignants ainsi que des espaces de rangement. À l’étage, des gradins seront équipés de 130 sièges, une salle polyvalente, un simulateur de golf, des blocs sanitaires et, bien sûr, une salle mécanique. « Nous avons besoin de nouveaux plateaux sportifs à la polyvalente La Samare. Les activités parascolaires, qui s’y déroulent, fonctionnent à plein régime, si bien que nous devons empiéter sur les heures d’utilisation le soir ce qui ne nous permet pas de les rendre disponibles aux municipalités », d’indiquer M. Desruisseaux. « Nous sommes très heureux de déposer un projet commun avec Plessisville dans le but d’avoir des installations qui vont servir tant au scolaire qu’au municipal. C’est un projet qui va nous donner beaucoup plus de flexibilité pour répondre aux besoins de nos différentes équipes et des autres utilisateurs », de poursuivre M. Desruisseaux.

Livraison en décembre 2026?

Le directeur général adjoint et directeur du Service des ressources matérielles du Centre de services scolaire, Frédéric Gagnon, a indiqué que le programme d’aide financière permettrait de financer le projet de 17 millions jusqu’à une hauteur de 66%, soit 11,2 millions $, alors que Plessisville (Ville et Paroisse) viendra combler la différence de 5,8 millions $. « Nous avons déjà investi 70 000 $ avec nos équipes depuis février dernier dans ce projet pour être prêts à le déposer quand le véhicule financier passerait », a-t-il précisé, chose qui a été faite vendredi dernier (1er décembre).

« Nous nous attendons maintenant à obtenir une réponse en mai ou juin 2024. Si la décision est positive, nous pourrons entreprendre le processus pour choisir nos professionnels pour la réalisation des plans en septembre 2024. Nous irons ensuite en appel d’offres des entrepreneurs généraux en août 2025 et le chantier devrait pouvoir s’amorcer en septembre 2025. Si tout va bien, nous aurions une coupe de ruban et l’accès aux nouvelles infrastructures pour décembre 2026 », d’ajouter M. Gagnon précisant qu’il ne soit pas étonnant que ce projet puisse prendre une quinzaine de mois à être construit étant donné son ampleur. Les deux entités municipales, la Ville et la Paroisse de Plessisville, sont à moins d’un mois d’un regroupement qui s’annonce historique. L’effervescence semble le mieux décrire la scène municipale et le développement économique et social de son territoire semble particulièrement prometteur.

Les maires de Plessisville, Pierre Fortier et Jean-François Labbé, sont très enthousiastes de voir que le projet franchit une nouvelle étape avec le dépôt de cette demande de subvention. « Nous sommes très reconnaissants de cette belle collaboration avec le Centre de services scolaire des Bois-Francs. En acceptant ainsi de regrouper les besoins municipaux avec ceux du monde scolaire, c’est tout le monde qui en sort gagnant. La construction de ce nouveau complexe doterait notre belle ville d’une installation sportive ultramoderne et polyvalente, qui bénéficierait bien sûr aux élèves, mais également à l’ensemble de la population. » La directrice de la polyvalente La Samare, Danielle Béliveau, souligne que les élèves méritent des infrastructures nécessaires à la grosseur de leur école. « Ce sera un plus non seulement pour nos élèves, mais aussi pour l’arrimage école-municipalités », a-t-elle conclu.