« Ce sera une série âprement disputée » 

Dès vendredi (26 avril), la bataille de la 122 reprendra de plus belle entre les Tigres de Victoriaville et les Voltigeurs de Drummondville. L’entraîneur-chef Sylvain Favreau s’attend à une chaude lutte entre les deux éternels rivaux. 

Les Voltigeurs ont remporté quatre des six affrontements entre les deux formations cette saison. Cela ne veut toutefois plus rien dire en séries éliminatoires, spécialement quand les deux équipes sont dans le carré d’as. Chez les Félins, l’équipe de Carl Mallette est en mission depuis le début des séries, remportant huit de ses neuf rencontres jusqu’à présent. 

Des joueurs comme Maxime Pellerin, Justin Larose, Justin Gendron, Pier-Olivier Roy et Nathan Darveau, pour ne nommer que ceux-là, ont tous montré l’exemple depuis le début des séries avec leurs bonnes performances. La tâche sera colossale puisqu’ils se frotteront aux Ethan Gauthier, Peter Repcik, Luke Woodworth, Vsevolod Komarov et Riley Mercer, entre autres. Aux yeux de Sylvain Favreau, ce sera une série excitante, lui qui vivra la rivalité centricoise pour la toute première fois en séries éliminatoires.

« Les Tigres représentent toute une équipe de hockey. Ils ont l’un des meilleurs entraîneurs de la ligue. Ce sera une série qui va être âprement disputée. D’après moi, il y aura beaucoup d’émotions et les deux arénas seront quand même très bruyants. Les partisans seront au rendez-vous. De notre côté, la continuité est importante. On pense beaucoup à notre game et à la façon d’aborder nos parties. Je dirais que c’est le cas depuis un mois avant la fin de la saison. On voulait vraiment se préparer avec différentes situations », a mentionné l’ancien pilote des Mooseheads d’Halifax.

« La rivalité est due à la proximité. Je l’ai bien senti cette année, a-t-il ajouté. Pour moi, c’est bon pour le hockey dans la région et c’est bon pour la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ). C’est une belle fenêtre pour notre ligue et ce sera une belle série. »

Bien bâties à toutes les positions, les deux équipes offriront assurément tout un spectacle de hockey aux partisans. Il est donc difficile à l’heure actuelle d’affirmer avec certitude celui qui obtiendra un billet pour la grande finale. Un élément en particulier fera toutefois pencher la balance d’un côté afin de décerner un vainqueur entre les deux rivaux, selon Favreau. « Je dirais que la constance sera la clé. L’équipe qui sera capable de mieux gérer son match et d’avoir une constance est celle qui va être en mesure de prendre le dessus. »

Devant le filet, Nathan Darveau devra sans l’ombre d’un doute être au sommet de son art afin d’arrêter les lancers des multiples marqueurs naturels des Rouges. En entrevue téléphonique avec le www.lanouvelle.net, le pilote du bataillon drummondvillois a affirmé que battre le numéro 40 des Félins ne sera pas une tâche facile pour son équipe. « Il est tellement un bon gardien de but. Je dirais que c’est le meilleur dans la ligue avec d’autres bons gardiens comme William Rousseau et Riley Mercer, notamment. C’est toujours difficile de percer Nathan Darveau. Ce sera à nous d’essayer de contrer ses prouesses. C’est un gardien qui est très athlétique et qui se déplace bien. Il a démontré à quel point c’est un bon gardien depuis quelques années. Ce sera toute une série », a assuré Favreau.

De l’adversité

Menant leur série 3-0 contre le Phoenix, les Rouges ont vu leur adversaire remporter deux joutes consécutives afin de réduire l’écart 3-2 dans la série. Au lieu de s’acharner sur les deux défaites, Sylvain Favreau voit le tout positivement et comme une opportunité de s’améliorer en tant qu’équipe.

« À n’importe quel moment où tu fais face à de l’adversité, il y a une opportunité derrière ça. On a sorti grandi de ça. Lors des matchs 4 et 5, quand tu regardes au niveau des statistiques avancées, on a fait de très belles choses. On aurait peut-être même dû gagner ces parties-là. Dans le match #5, on a mal géré la rondelle à trois reprises et on a payé cash. Ce sont des choses qui arrivent dans les séries. Le Phoenix était une équipe structurée et travaillante. À ce que je sache, la ligue ne donne pas de trophée ou de médaille pour ne pas avoir remporté la série en quatre matchs. Maintenant, on se concentre sur la prochaine série », a conclu l’entraîneur-chef des Voltigeurs.