« À ciel perdu » : la poésie de Jean-Guy Lachance

Le poète et résidant de Tingwick, Jean-Guy Lachance, vient de publier, aux Écrits des Forges, un septième livre de poésie qui s’intitule « À ciel perdu ».

Il a d’ailleurs déjà présenté le recueil au cours du récent Salon du Livre de Trois-Rivières, où il a reçu un bon accueil. Le poète explique qu’il a voulu aborder, dans cette nouvelle publication de 80 pages, les pertes et la tristesse. « En deux ans, j’ai perdu trois de mes frères », lance-t-il en début d’entrevue. L’écriture lui a ainsi permis de faire ses deuils, tout en étant accompagné de ces absents qui sont toujours présents dans son cœur.

« Mais même si on perd des gens, il reste toujours de la beauté », remarque-t-il. Celle-ci peut se retrouver dans la nature, la musique, l’art en général et aussi dans la poésie, sa poésie.

Il explique que ce livre est très près de sa vie actuelle, de ce qu’il ressent. « La vie, c’est d’être affecté », estime-t-il. Cela peut être positif ou négatif. Le poète propose ainsi un voyage en image avec « À ciel perdu ». Ses mots, sans ponctuation, mettent l’emphase sur l’essentiel et font voyager le lecteur. Un voyage intérieur, certes, mais tout aussi satisfaisant. 

Il y parle parfois au « je », amenant une proximité. Il raconte également des souvenirs de sa famille, de chasse, de pêche. De la poésie accessible qui s’installe davantage dans le narratif, le concret et qui parvient à créer un univers.

Pour lui, l’écriture est encore et toujours, même après la publication de sept livres, stimulante, tout comme le sont les salons du livre qui lui permettent de sortir de sa coquille d’écrivain plus solitaire. D’ailleurs, outre le Salon de Trois-Rivières, il annonce sa présence à celui de Montréal à l’automne, où il lancera officiellement son recueil lors d’un événement collectif (avec d’autres poètes).

Il a trouvé un rythme de croisière avec son écriture, publiant aux deux ans environ. Et en plus de cela, il fait partie d’un comité de lecture de sa maison d’édition, ce qui lui permet d’avoir accès à d’autres manuscrits qui viennent ajouter à son expérience littéraire. « C’est toujours intéressant et enrichissant d’aborder d’autres écrits », souligne-t-il.  Avec sa poésie, il propose un langage plus méditatif, qui amène le lecteur dans l’émotion.

D’autres passions

Outre l’écriture, Jean-Guy Lachance est un grand passionné d’antiquités. Faisant partie justement du Comité du Salon des collectionneurs de Kingsey Falls, entre autres, il apprécie ce passe-temps qui lui permet de rencontrer des gens, mais aussi d’en apprendre davantage sur l’histoire, le patrimoine. « Il y a un lien avec la poésie puisque les objets anciens évoquent des souvenirs, des images », soulève-t-il.

Il est aussi un grand voyageur qui veut toujours découvrir de nouveaux pays, coutumes, gens et traditions.