Voies de fait armées : condamné quatre ans plus tard

Le Montréalais Jean-Wood Talbot-Dorival a reconnu sa culpabilité, mardi, au palais de justice de Victoriaville en lien avec une affaire survenue il y a un peu plus de quatre ans, le 4 avril 2020, sur la rue Bérubé à Victoriaville.

L’accusé a plaidé coupable à une accusation de voies de fait armées. Considérant son temps passé en détention, 366 jours, il a été condamné à une journée d’emprisonnement supplémentaire.

La juge Dominique Slater de la Cour du Québec lui a aussi imposé une période de probation de trois ans, une interdiction de possession d’armes pendant 10 ans et l’obligation de fournir un échantillon de substance corporelle aux fins d’analyse génétique.

Dans cette affaire, l’accusé, en septembre 2020, avait été déclaré inapte à subir un procès, les procureurs ayant fait savoir que l’homme reposait dans le coma après avoir été victime d’un acte criminel à l’établissement de détention.

Puis, la justice avait perdu sa trace pendant un moment jusqu’à ce qu’on le retrace en raison d’événements survenus à Montréal et pour lesquels il a été arrêté.

C’est alors que son dossier a de nouveau été inscrit au rôle criminel à Victoriaville.