Vers des moyens de pression chez Lactantia

Réunis samedi (20 juin) en assemblée générale virtuelle en deux temps, à 9 h et à 13 h, les quelque 450 employés, membres du Syndicat des salariés de la production de Lactantia, ont voté à 94,6% en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.

«Les moyens de pression vont commencer sous peu, mais la grève est mise de côté pour l’instant», indique Cédric Vallerand, coordonnateur de la région Mauricie et Centre-du-Québec à la CSD.

Le négociateur du comité de négociation, Pierre Lafontaine, a donné l’assurance à la conciliatrice au dossier que la grève ne serait pas déclenchée avant la première rencontre de conciliation prévue le 8 juillet.

À ce jour, quelques rencontres de négociation ont été tenues, mais sans résultats. «Ça n’avance pas du tout», affirme Cédric Vallerand.

Deux ou trois séances de négociation ont eu lieu avant que l’avocat de la partie patronale ne tombe malade. «Le syndicat a alors mis les négociations sur la glace. Puis la COVID est arrivée, ce qui a mené à une rencontre ou deux par téléphone. Des propositions ont été mises sur la table. Des échanges ont eu lieu pour enfin tenir une assemblée générale dans le but de faire avancer les choses», fait-il valoir.

La question des vacances, le mouvement de main-d’œuvre, incluant les horaires, de même que les salaires constituent les principaux points en litige.

La convention collective est échue depuis le 15 octobre 2019. Au début de la ronde de négociations, le syndicat visait un contrat de travail d’une durée de 5 ans, tandis que l’employeur proposait 7 ans. «Mais en raison de la pandémie, on s’est entendu pour une durée entre 18 et 30 mois. Cependant, cela pourrait changer avec la conciliation», dit prudemment Cédric Vallerand.