Un Victoriavillois condamné à deux ans d’emprisonnement
VICTORIAVILLE. Le juge Jacques Trudel de la Cour du Québec a entériné, mercredi avant-midi, la suggestion commune de la poursuite et de la défense en condamnant le Victoriavillois Réal Lavallière, 33 ans, à une peine de deux ans de prison.
À cette peine, le magistrat a retranché 33 jours qui représentent la détention provisoire de l’accusé qui a dont reconnu sa culpabilité à une panoplie d’accusations de voies de fait avec lésions, d’agression sexuelle, d’acte de bestialité, de vols et de possession de stupéfiants.
La peine la plus longue, 18 mois de détention, a été imposée pour une affaire de voies de fait et d’acte de bestialité.
Un emprisonnement consécutif de trois mois a aussi été donné pour une agression sexuelle.
Même scénario pour l’affaire de voies de fait avec lésions survenue lors d’une séquestration avec deux complices et au cours de laquelle Lavallière a asséné deux coups de poing à la victime. «Une vengeance en raison d’un présumé vol de vélo», a souligné le procureur de la poursuite, Me Anthony Cotnoir, tout en indiquant que la séquestration avait duré une heure et au cours de laquelle les deux autres individus ont battu la victime.
Réal Lavallière a aussi été condamné à des peines concurrentes pour des possessions simples de cannabis et de méthamphétamine, pour des vols de fils de cuivre et de pièce de cuivre et pour bris de conditions.
En défense, Me Jean-Philippe Anctil a fait valoir qu’il s’agissait d’une peine raisonnable «compte tenu de la gravité objective des infractions».
Le président du Tribunal s’est montré du même avis. «La peine ne m’apparaît pas déraisonnable, elle est raisonnable principalement parce que vous n’aviez pas d’antécédents de même nature. Mais les gestes posés m’interrogent et interrogeraient n’importe qui, quant à leur nature. J’espère, a dit le juge Trudel à l’accusé, que la peine suscitera chez vous une réflexion pour votre avenir et pour la protection de toute personne avec qui vous serez en contact.»
Le magistrat a qualifié les gestes commis, non seulement d’illégaux et de criminels, mais aussi, pour certains, «d’humainement dégradants».
En plus de la peine d’emprisonnement, le juge Trudel a imposé une période de probation de deux ans. Réal Lavallière, de plus, ne pourra posséder des armes pendant 10 ans et il verra son nom inscrit à perpétuité au registre des délinquants sexuels. Il devra, enfin, consentir à un prélèvement d’un échantillon d’ADN.