Un recel le mène en prison

Au palais de justice de Victoriaville, lundi, un Tingwickois Pierre-Luc Pépin, qui a reconnu sa culpabilité à une accusation de recel d’une remorque, a pris le chemin du centre de détention.

Le juge Simon Ricard de la Cour du Québec a entériné une suggestion commune en le condamnant à purger 30 jours de prison.

L’infraction pour laquelle l’homme de 34 ans a été condamné remonte à février 2017.

«Mon client a été arrêté pour autre chose, mais les policiers, en vérifiant son cellulaire, ont aperçu une remorque sur des photos, ce qui a mené à une perquisition à son domicile où la remorque a été retrouvée», a indiqué son avocat Me Jean-Philippe Anctil.

La suggestion de 30 jours d’emprisonnement tient surtout compte des antécédents de l’homme, a précisé Me Anctil, notamment une violation de domicile qui lui avait valu en 2006 une peine de quatre ans de pénitencier.

En rendant sa décision, le juge Ricard l’a sermonné. «J’ai pris connaissance de vos antécédents, des crimes contre la personne avec une peine importante de pénitencier. On s’attendrait à ce qu’une telle peine vous dissuade de récidiver. Avec vos antécédents, ne prenez pas l’habitude de revenir devant les tribunaux», a-t-il exprimé.

En considérant toutefois que les antécédents remontent au milieu des années 2000, le magistrat note une certaine évolution. «Il y a une évolution. Vous avez maintenant une compagnie de déménagement. On peut croire qu’il y a une certaine réhabilitation, une prise de conscience. Bonne chance», lui a dit le président du Tribunal qui a qualifié de raisonnable la suggestion de 30 jours de prison compte tenu des principes et objectifs de détermination d’une peine.