Un an de prison pour vol qualifié dans un bar

Le Plessisvillois Frédéric Godbout, 20 ans, l’un des quatre individus impliqués dans un vol qualifié commis le 27 octobre 2015 au bar Big Ben de Plessisville, a été condamné, vendredi après-midi, à une peine de 12 mois de détention.

Le juge David Bouchard de la Cour du Québec a ainsi entériné une suggestion commune proposée par le procureur de la poursuite Me Michel Verville et l’avocat du jeune homme, Me Jean-Philippe Anctil.

Frédéric Godbout a enregistré un plaidoyer de culpabilité à l’accusation de vol qualifié, de même qu’à des accusations de bris de promesse et de condition.

Les faits ont été relatés au magistrat. Frédéric Godbout et Manuel Desjardins, qui fait face à la justice dans le même dossier, avaient convenu de commettre un vol qualifié au bar Big Ben où travaillait une complice comme serveuse. Elle aussi doit répondre de ses gestes devant la justice.

Une autre femme, par ailleurs, a été impliquée. Elle aurait fait le guet à l’extérieur lors du vol.

Les deux jeunes hommes ont fait irruption dans l’établissement hôtelier au moment où peu de clients s’y trouvaient.

Un pistolet à plomb aurait été exhibé à la serveuse complice. «Elle savait qu’un vol serait commis, ayant fourni des informations sur l’argent, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’une arme ou une imitation d’arme soit utilisée», a souligné Me Anctil.

«Il est clair, a cependant fait valoir le représentant du ministère public, que Godbout et le coaccusé utiliseraient une arme lors du vol.»

L’avocat de l’accusé a expliqué que son client avait consommé avant de commettre le crime. «À cette époque, il éprouvait de graves problèmes de consommation. Il était dans un état d’intoxication, sinon il ne l’aurait pas fait», a confié Me Anctil ajoutant que Frédéric Godbout n’avait pas profité du butin dérobé, quelques milliers de dollars.

En acceptant la proposition des parties, le juge Bouchard a indiqué qu’elle n’était pas contraire à l’intérêt de la justice, que le jeune homme n’avait pas d’antécédent et qu’il avait enregistré un plaidoyer de culpabilité. «Pour une première peine, il s’agit d’une peine de détention assez longue», a signalé le magistrat qui a aussi imposé une période de probation de 12 mois, incluant les conditions usuelles et une interdiction de communiquer avec les trois autres accusés.

Il lui sera également interdit de posséder des armes pour une période de 10 ans. Le Plessisvillois devra aussi se soumettre à un prélèvement d’un échantillon d’ADN.