Stupéfiants : un trafiquant plaide coupable

Une semaine après son arrestation, un trafiquant de stupéfiants a reconnu, jeudi après-midi, sa culpabilité à 9 des 10 chefs d’accusation auxquels il faisait face.

Devant le juge Simon Ricard de la Cour du Québec qui présidait l’audience tenue par visioconférence, Claude Junior Sauvé a reconnu, entre le 1er mars et le 27 septembre, avoir fait le trafic de cocaïne, de méthamphétamine et de cannabis à Sainte-Clotilde-de-Horton.

L’homme de 35 ans a aussi admis, le 27 septembre, avoir possédé, en vue de trafic, de la cocaïne, de la méthamphétamine et du cannabis, en plus d’une possession d’une somme d’argent provenant du trafic de stupéfiants et de la possession d’une arme prohibée (un poing américain) et un bâton télescopique sans être titulaire de permis.

Après l’enregistrement des plaidoyers de culpabilité, la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Cynthia Cardinal, a rappelé les faits. «À la suite d’informations obtenues du public, les policiers ont institué une enquête au sujet d’un individu s’adonnant au trafic de stupéfiants. Munis d’un mandat de perquisition, les policiers, en arrivant près des lieux, ont aperçu le suspect au volant d’un véhicule alors que son permis était sanctionné», a relaté la représentante du ministère public.

Les policiers ont alors intercepté le véhicule et constaté la présence de stupéfiants. Ils ont effectué des perquisitions dans le véhicule et dans la propriété visée. «Lors de sa rencontre avec les policiers, Claude Junior Sauvé a reconnu qu’il effectuait le trafic de stupéfiants depuis un certain temps», a précisé Me Cardinal.

Au total, les policiers ont saisi 1056 comprimés de méthamphétamine, 437,15 grammes de cannabis, 19,90 grammes de cocaïne, 7 plants de marijuana, de même qu’une somme en argent de 21 415 $. «Les policiers ont aussi mis la main sur du matériel, comme une balance et une liste de comptabilité, qui démontre bien le trafic de stupéfiants», a souligné la procureure de la poursuite.

L’avocat de l’accusé, Me Denis Lavigne, et Me Cynthia Cardinal du ministère public ont convenu de remettre en liberté Claude Junior Sauvé qui a toutefois pris la direction de la Maison de thérapie Victoriaville-Arthabaska pour un séjour de six mois.

Il a ainsi pu recouvrer sa liberté avec un engagement avec dépôt de 1000 $ et en s’engageant à respecter diverses conditions, dont celle de résider en tout temps au centre de thérapie. Pour sortir, il doit être accompagné par un représentant de la Maison.

De plus, Claude Junior Sauvé ne peut posséder de téléavertisseur, ni de cellulaire. Il lui est interdit de se trouver dans un bar, une discothèque ou tout autre établissement licencié.

On lui défend de consommer alcool et drogues, ni de se trouver dans un endroit où on en fait usage. Il ne peut non plus communiquer avec des personnes qui s’adonnent à la consommation ou au trafic de drogues.

L’accusé s’est dit prêt à respecter toutes les conditions imposées. Il devra revenir devant la Cour le 23 novembre pour la forme. On fera alors état de son cheminement en thérapie avant de fixer vraisemblablement une date en vue des observations sur la peine.