Proxénétisme, traite de personne, séquestration, les accusations pleuvent
Deux des cinq individus, arrêtés en lien avec l’affaire de la rue Bérubé à Victoriaville, font face à une kyrielle d’accusations, 14 chefs, au total.
Il s’agit de deux Montréalais, Abdoul Karim Balde, 18 ans, et Jean-Wood Talbot Dorival, qui aura 19 ans demain (mercredi), font notamment face, tous deux, à deux chefs de vol qualifié envers deux victimes, deux chefs de voies de fait à l’aide d’une arme, deux accusations de voies de fait avec lésions, deux chefs de séquestration, possession d’un véhicule obtenu par la perpétration d’une infraction et utilisation d’une fausse arme durant la commission d’un vol.
Ils sont également accusés en lien avec la traite de personnes de moins de 18 ans et de proxénétisme pour avoir amené une personne âgée de moins de dix-huit ans à offrir ou à rendre des services sexuels moyennant rétribution.
Toujours détenus, leurs dossiers seront rappelés devant la Cour, jeudi.
Un troisième individu, Manuel Reyef Garcia, 18 ans, dont une adresse de Victoriaville apparaît à la dénonciation, a comparu, pour sa part, sous cinq chefs d’accusation de voies de fait (2) et de séquestration (2). Il demeure emprisonné et doit revenir devant la justice le 14 avril.
Les deux autres personnes d’âge mineur, un garçon et une fille, restent aussi détenus en centre jeunesse d’ici leur prochain passage devant le tribunal dans les prochaines semaines en avril et en mai.
Dans cette affaire, les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska avaient été appelés à intervenir vers 4 h, samedi, pour une altercation dans un immeuble à logements de la rue Bérubé à Victoriaville. Une altercation qui, selon la police, a fait deux blessés mineurs.
Le Service des enquêtes sur les crimes majeurs a mené ce dossier avec les policiers de la MRC d’Arthabaska.