Près d’une vingtaine de nouvelles accusations pour Jimmy Côté

Aux 14 chefs d’accusation portés lors de sa comparution, le ministère public a ajouté, mardi, 19 nouveaux chefs d’accusation à l’endroit de l’individu qui, en septembre, a tenu les policiers en haleine pendant quelques heures après avoir fait l’objet d’une chasse à l’homme.

Ces nouveaux chefs d’accusation au dossier de Jimmy Côté, 44 ans, découlent des incidents survenus en soirée le 24 septembre devant le commerce Bureau en gros du centre commercial La Grande Place des Bois-Francs, a précisé Me Cynthia Cardinal, procureure aux poursuites criminelles et pénales.

Ainsi, des accusations de voies de fait armées sur des policiers, entrave au travail policier, fuite, manipulation négligente d’une arme, possession illégale d’une arme et possession d’une arme dans un dessein dangereux ont notamment été portées.

À ces accusations, s’ajoutent notamment un recel d’un pistolet, des trafics d’armes, une possession de cocaïne et un bris de condition puisque, l’accusé, alors qu’il se trouvait au centre de détention, aurait tenté de communiquer avec la plaignante, ce que le Tribunal lui avait pourtant interdit de faire.

Jimmy Côté faisait déjà l’objet d’accusations d’introduction par effraction et vol d’armes à feu dans une résidence de Plessisville, de harcèlement, d’avoir braqué une arme à feu sur un agent, d’entrave et de voies de fait contre un agent, entre autres.

L’accusé a été amené en fin de matinée, mardi, devant le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec.

Son enquête sur remise en liberté a été fixée au 25 octobre. Son avocate, Me Julie Martineau de Thetford Mines, tentera d’obtenir la libération de son client. Elle a précisé vouloir faire entendre l’accusé de même qu’un représentant d’une maison de thérapie.

La poursuite, pour sa part, s’opposera à la remise en liberté de Jimmy Côté. Me Cynthia Cardinal a fait savoir qu’elle compte appeler, dans la boîte des témoins, l’enquêteur au dossier.

Deux heures ont été prévues pour cette audience.

Plusieurs policiers, rappelons-le, avaient été mobilisés en matinée le 23 septembre pour mettre la main sur l’accusé qui avait, finalement, été localisé en fin de journée le lendemain (24 septembre) au centre commercial La Grande Place des Bois-Francs.

Le suspect aurait tenté de fuir, ce qui a mené à une collision entre son véhicule et une voiture de la Sûreté du Québec.

Muni d’une arme, il a tenu les policiers en haleine pendant quatre heures, menaçant de mettre fin à ses jours.