Précision dans Toupin-Houle : 10 ans et demi plutôt que 11 ans

Contrairement à ce qui a été avancé, le meurtrier de Judith Élémond Plante, Jean-François Toupin-Houle devra purger 10 ans et demi de pénitencier avant d’être admissible à une libération conditionnelle, lui qui a été condamné, mardi, à l’emprisonnement à perpétuité après avoir plaidé coupable à l’accusation de meurtre au second degré.

Son avocat Me Matthieu Poliquin, assisté dans ce dossier de son confrère Me Jean-Riel Naud, a précisé qu’effectivement, au départ, les parties, dans une suggestion commune, proposaient 11 ans avant que l’accusé ne puisse bénéficier d’une libération condition.

«Mais, puisque mon client n’a pas comparu, comme prévu, dans les 24 heures à la suite de son arrestation, j’ai demandé qu’on retranche un an à la période d’admissibilité, ce à quoi la poursuite ne consentait pas. Le juge (Louis Dionne de la Cour supérieure) a constaté, en effet, la violation du délai de 24 heures, mais il a décidé de retrancher, non pas un an, mais plutôt six mois, ramenant ainsi à 10 mois et demi la période d’admissibilité à une libération conditionnelle», a expliqué Me Poliquin.

Quant à la requête en arrêt des procédures, celle-ci a été amendée en cours de route avec le plaidoyer de culpabilité. «On n’a pas exigé finalement un arrêt des procédures, mais nous avons plaidé pour une réduction de la période d’admissibilité compte tenu du délai de 24 heures qui n’avait pas été observé pour la comparution», a indiqué l’avocat de Jean-François Toupin-Houle.