Le monde judiciaire en plein cœur de l’été
Certains faits ont retenu l’attention, en juillet, sur la scène judiciaire, notamment une nouvelle qui a eu l’effet d’une bombe au palais de justice, le 25 juillet, lorsqu’un réputé avocat a été arrêté dans le stationnement de l’établissement pour conduite avec les capacités affaiblies.
Certains laissaient entendre qu’une cliente ait pu dénoncer son procureur aux policiers.
Après avoir été emmené au poste de police, l’homme a été libéré avec une citation à comparaître trois mois plus tard.
Blondeau condamné
Chanteur connu sous le nom de Midaz, Pierre-François Blondeau, a été condamné à une peine d’emprisonnement de 30 mois. Le juge François Huot de la Cour supérieure du Québec a fait connaître sa décision le 7 juillet, après y avoir réfléchi pendant un mois.
Le magistrat a ainsi refusé la suggestion commune de 12 mois suggérée par la défense et la poursuite pour Blondeau trouvé coupable, par un jury, d’agression sexuelle le 6 mai.
Le jeune homme a été impliqué, avec Dominic Vézina et Jean-Christophe Martin, dans une affaire d’agression sexuelle sur une adolescente de 15 ans en octobre 2014 lors d’une soirée «rave» tenue au Complexe Sacré-Cœur de Victoriaville.
Mais Blondeau n’a pas mis de temps à contester la peine imposée et à obtenir de la Cour d’appel du Québec la permission d’interjeter appel.
De plus, le plus haut tribunal de la province lui a permis de recouvrer sa liberté durant les procédures.
L’audience en Cour d’appel a été fixée au 19 janvier.
Le cavalier urbain récidive
Jean Roy de Victoriaville, celui qu’on appelle le cavalier urbain, a, une fois de plus, été arrêté alors qu’il se trouvait, en début de soirée, à la Place Sainte-Victoire.
Il s’y trouvait avec son cheval et un chien sans laisse pendant la présentation d’un concert.
Devant son refus de collaborer, les policiers ont procédé à son arrestation et il a comparu le lendemain pour faire face à différents chefs d’accusation.
La Société protectrice des animaux d’Arthabaska a été appelée sur les lieux pour récupérer le cheval et le chien.
Vézina reste incarcéré
La Cour d’appel du Québec a tranché. Dominic Vézina, condamné à cinq ans de pénitencier pour crimes sexuels sur une adolescente de 15 ans lors d’une soirée «rave» à Victoriaville en octobre 2014, doit demeurer incarcéré durant les procédures d’appel.
L’homme de 23 ans conteste sa culpabilité sur l’accusation d’agression sexuelle causant des lésions. Il est le seul des trois individus impliqués dans cette affaire à interjeter appel.
Du sexe en échange de cigarettes
Un Plessisvillois de 57 ans, Julien Boutin, a été condamné à une peine de huit mois d’emprisonnement pour des abus sexuels commis envers une dame de 41 ans éprouvant des problèmes de santé mentale.
Alors qu’il était préposé aux bénéficiaires au Domaine Morand, il a obtenu masturbation et fellation de la dame en échange de cigarettes.
Des faits qui se sont échelonnés sur une période de trois mois, entre le 1er juin et le 2 septembre 2015.
La prison discontinue pour un Victoriavillois
Arrêté en février 2016, le Victoriavillois Yvan Nault, 29 ans, a été condamné à une peine de 90 jours de prison à purger de façon discontinue.
L’individu avait tenté de fuir les policiers alors qu’il circulait en VTT sur la rue de l’Académie. Il avait même foncé sur les agents, heurtant leur véhicule, avant de prendre la fuite.
Les policiers l’avaient toutefois retrouvé peu de temps après. En plus de la peine de prison, Yvan Nault s’est vu interdire de conduire pour une durée de deux ans.
D’autres accusations pour le présumé père incestueux
Le Victoriavillois de 36 ans, qui aurait agressé ses filles, a vu s’ajouter cinq autres chefs aux six accusations auxquelles il faisait déjà face.
Des accusations d’inceste, d’attouchements sexuels sur une personne de moins de 16 ans et d’incitation à des contacts sexuels ont notamment été ajoutées à son dossier.
Les faits reprochés à l’individu auraient été commis entre 2006 et 2017.
Le pénitencier pour un fraudeur de Victo
Le Soleil nous apprend, en juillet, qu’un résident de Victoriaville, Éric Lavoie, 50 ans, est condamné, à Québec, à une peine de quatre ans et demi de pénitencier.
Le Victoriavillois a plaidé coupable à plusieurs accusations de fraude, reconnaissant ainsi avoir soutiré des dizaines de milliers de dollars à ses victimes, des particuliers, mais aussi une agence de voyages et un concessionnaire automobile.
Pour amadouer ses victimes, selon le ministère public, le fraudeur leur exhibait un état de compte bancaire bien garni, mais tout était faux et fait avec des documents frauduleux.