Meurtre à Victo : l’accusé subit son enquête sur remise en liberté

L’enquête sur remise en liberté de Jean-François Toupin-Houle, accusé du meurtre au premier degré de Judith Élémond-Plante, a pris son envol, mardi matin, au palais de justice de Victoriaville.

Dès le départ, l’avocat de l’accusée, Me Matthieu Poliquin, a demandé et obtenu du juge Raymond W. Pronovost de la Cour supérieure du Québec une ordonnance de non-publication visant le contenu de tous les témoignages entendus lors de l’audience à laquelle assistent plus d’une vingtaine de personnes.

Premier à prendre la parole, le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Jean-Philippe Garneau, a fait entendre son seul témoin, l’enquêteur principal au dossier, le sergent-détective François Lévesque du département des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec.

Son témoignage, comprenant le récit des faits, a été très difficile à entendre pour des proches de la victime.

Au total, l’interrogatoire et le contre-interrogatoire du policier a duré 70 minutes après quoi le représentant du ministère public a déclaré sa preuve close.

Après une suspension d’une vingtaine de minutes, la défense, qui a annoncé l’audition de cinq témoins,  a d’abord fait entendre un ex-employeur de Jean-François Toupin-Houle entendu pendant un peu moins de 30 minutes.

Me Matthieu Poliquin, avant la suspension pour le dîner, a ensuite interrogé la mère de l’accusée, un interrogatoire de 20 minutes.

L’audience reprend à 14 h 15. En principe, trois autres témoins se feront entendre.

Le Drummondvillois Jean-François Toupin-Houle, rappelons-le, a été arrêté relativement à la mort violente de Judith Élémond Plante, une jeune mère de 22 ans.

Tôt le matin du 27 juillet 2016, les policiers de la Sûreté du Québec ont été appelés pour une vérification dans un logement de la rue de l’Aqueduc, là où ils ont découvert la jeune femme grièvement blessée et dont le décès a été constaté plus tard en matinée au centre hospitalier où elle avait été conduite.