Macramé : le pénitencier pour un autre accusé

VICTORIAVILLE. Considéré par la Sûreté du Québec comme un acteur important du réseau, le Victoriavillois Jonathan Bergeron-Gosselin, arrêté dans le cadre de l’opération Macramé, a été condamné, lundi, à 55 mois de pénitencier, une peine à laquelle le Tribunal a retranché la détention provisoire. Cela signifie qu’il doit purger une peine de 36 mois de détention.

L’accusé de 23 ans a reconnu sa culpabilité à des accusations de complot en vue de trafic et de trafic de stupéfiants.

En plus de la peine d’emprisonnement, le Victoriavillois doit fournir un échantillon d’ADN et s’est vu interdire la possession d’arme à perpétuité.

D’autres accusés

Un autre accusé relié à Macramé, Roger Desrochers, s’est présenté devant la Cour, mardi.

L’homme de 57 ans a renoncé à la tenue d’une enquête préliminaire et il a fait savoir qu’à son retour devant le Tribunal, le 19 octobre, il allait plaider coupable à des accusations de complot en vue de trafic et de trafic de méthamphétamine et de cocaïne.

Son avocat a indiqué au juge Jacques Trudel qu’il avait l’intention, avec la poursuite, de présenter une suggestion commune.

Par ailleurs, une conférence préparatoire a été tenue, lundi, pour Frédéric Désilets, un autre accusé en rapport avec Macramé. Dans son cas, l’enquête préliminaire doit se tenir à compter du 4 mai.

Pour sa part, Sébastien Gagnon a vu son dossier reporté au 15 juin. Geoffroy Bermes et Maxime Roux, eux, reviendront devant la justice le 19 mai.

Pour David Lalande, la suite des procédures est prévue pour vendredi (17 avril).

Le projet Macramé, rappelons-le, visait un réseau de trafic de stupéfiants, principalement de la cocaïne, un réseau surtout actif, selon la Sûreté du Québec, dans la région de Victoriaville.

L’opération, débutée le 13 mars 2014, avait alors mobilisé quelque 175 policiers. Avec un total de 48 arrestations, il s’agit de la plus importante opération du genre à survenir dans la MRC d’Arthabaska.