Le feu sans pitié pour une résidence

PLESSISVILLE. Un incendie d’origine accidentelle a détruit, jeudi soir, une résidence comportant trois logements sur la rue Savoie à l’intersection de la rue Saint-Édouard à Plessisville. La maison, sans le contenu, était évaluée, selon la Ville, à près de 102 000 $.

Le feu a éclaté en début de soirée. «Nous avons reçu l’appel à 18 h 49. C’est le propriétaire qui a donné l’alerte», a indiqué Jean-Yves Larouche, chef aux opérations au Service de sécurité incendie de la Ville de Plessisville.

L’incendie a nécessité une alarme générale. Vingt pompiers ont ainsi répondu à l’appel. «Au départ, on a tenté une attaque à l’intérieur. Mais il s’agissait d’une résidence datant des années 20 ou des années 30. Le feu se faufilait dans les murs. Après une trentaine de minutes, nous nous sommes retirés parce que cela devenait dangereux et nous avons travaillé en mode défensif», a expliqué le chef aux opérations.

Vers 23 h, devant l’évidence d’une perte totale, les pompiers ont fait appel pour mettre au sol la résidence et faciliter l’extinction.

Le feu, d’origine accidentelle, a pris naissance dans l’abri d’auto. «Nous travaillons à identifier la cause exacte. Il existe deux possibilités : un article de fumeur ou une cause électrique», a fait savoir Jean-Yves Larouche.

Personne, heureusement, n’a été blessé. Le propriétaire des lieux, et deux locataires qui habitaient le triplex, ont pu évacuer.

«Le propriétaire, qui possède d’autres immeubles à logement, a pu se relocaliser lui-même. La Croix-Rouge a pris en charge les deux autres personnes», a souligné le chef aux opérations.

Le temps très froid a compliqué le travail des pompiers. «Les échelles gelaient. Certains pompiers ont dû changer, à trois occasions, leurs «bunkers» (habits de combat). Mais nous n’avons cependant pas manqué d’eau», a précisé M. Larouche.

Après une longue soirée et une longue nuit de travail, les pompiers ont pu quitter leur caserne vers 5 h, une dizaine d’heures après l’appel d’urgence.