Le chien de soutien de la SQ a joué son rôle

Sundae, l’un des deux chiens de soutien de la Sûreté du Québec, a joué son rôle, jeudi, au palais de justice de Victoriaville, apportant sa présence réconfortante à une jeune femme, présumée victime d’agression sexuelle, et qui témoignait à l’enquête préliminaire de l’accusé.

La plaignante, installée dans un local du palais de justice avec Sundae à proximité, a pu se faire entendre par télé-témoignage.

Les chiens Sundae et Kevlar, agissent en soutien aux victimes et aux témoins d’actes criminels.

Leur présence apaisante et réconfortante, note la SQ, vient faciliter les témoignages de victimes ou témoins de crimes graves, violents ou à caractère sexuel et favorise le déroulement et la réalisation d’enquêtes de crimes  majeurs.

De nombreuses études, souligne-t-on, ont démontré les impacts positifs des animaux sur des symptômes psychologiques, tels que le stress et l’anxiété.

Outre la victime présumée, sa mère a aussi témoigné à l’enquête préliminaire du Victoriavillois de 40 ans, tout comme une biologiste judiciaire par télé-témoignage, l’enquêteur au dossier, le sergent François Beaudoin de la SQ et son collègue, l’enquêteur François Robert.

Cinq témoins, au total, ont été entendus devant la juge Dominique Slater de la Cour du Québec. Une ordonnance de non-publication interdit de divulguer le contenu des témoignages, de même que tout renseignement pouvant permettre d’identifier la plaignante.

En défense, Me Jean-Riel Naud, ne contestait pas le renvoi, de sorte qu’au terme de l’audience, en fin de journée, l’accusé a été cité à procès, lui qui fait face à deux chefs d’accusation. Il aurait drogué une jeune femme pour ensuite l’agresser sexuellement.

Le ministère public, représenté par Me Cynthia Cardinal, l’accuse d’agression sexuelle et d’avoir, avec l’intention de commettre un acte criminel, administré, fait administrer, tenté d’administrer, fait prendre ou tenté de faire prendre une drogue, une matière stupéfiante ou soporifique.

Les faits reprochés à l’individu seraient survenus entre le 1er et le 4 janvier 2016.

Les parties se retrouveront devant le Tribunal le 28 mai. On pourrait convenir, à ce moment, d’une date pour la tenue du procès.