L’accusé obtient l’absolution espérée

Au palais de justice de Victoriaville, jeudi matin, le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec a confirmé l’absolution inconditionnelle à l’endroit du Trifluvien Vincent Deshaies qui, en avril, a reconnu sa culpabilité d’avoir possédé de la résine de cannabis et d’en avoir effectué le trafic pendant environ un mois et demi à l’automne 2018.

Les faits, relatés lors des observations sur la peine en octobre dernier, révélaient que l’enquête policière visait à l’époque la conjointe de l’accusé. La femme l’avait initié à la vente de stupéfiants. L’enquête de la Sûreté du Québec avait mené à une perquisition dans le véhicule de Vincent Deshaies qui, à la suite de son arrestation, a livré une déclaration incriminante dans laquelle il reconnaissait toutes les infractions.

Son avocat Me David Edmunds avait fait valoir, en octobre, que son client était disposé à effectuer un don de 1000 $ pour pouvoir bénéficier d’une absolution.

Le ministère public, cependant, a estimé qu’un tel montant lui apparaissait très peu et a réclamé plutôt un montant de 2500 $.

Le juge Langelier a tranché en précisant qu’une somme de 2000 $ convenait mieux pour la réparation des torts à la société.

Vincent Deshaies a exposé la preuve du don de 2000 $ qu’il a versé à l’organisme Interval, ce qui a amené le magistrat à prononcer une absolution inconditionnelle. « Vous profitez, en quelque sorte, d’une chance dans votre vie. Profitez-en sainement », lui a lancé le juge Langelier.