La cause de Dave Morency reportée

La victime et ses proches, dans le dossier de Dave Morency, ont pris place dans la salle d’audience, mardi matin, au palais de justice de Victoriaville, alors qu’en principe, on devait procéder aux observations sur la peine à imposer à l’homme de 37 ans.

Or, l’avocat représentant l’accusé, Me Jean-Riel Naud, a demandé un report du dossier au juge Bruno Langelier de la Cour du Québec, n’ayant pu se préparer adéquatement aux représentations.

C’est qu’il a reçu tardivement (jeudi dernier), le rapport présentenciel, qu’il n’a pu en prendre connaissance puisqu’il était à la cour, vendredi et lundi. «De plus, je n’ai pu rencontrer, à ce sujet, mon client qui demeure à Québec», a-t-il expliqué.

Le procureur du ministère public, Me Jean-Philippe Garneau, dans les circonstances, a fait savoir qu’il n’allait pas pousser à fond pour s’opposer à la remise.

À la victime et à ses proches, le juge Langelier a indiqué  qu’il allait accepter la requête, considérant les droits de l’accusé. «Mais le Tribunal est conscient aussi des préjudices causés à la victime et que les faits remontent à quelques années», a exprimé le magistrat ajoutant qu’il allait faire en sorte de reporter la cause le plus tôt possible et que ce dossier allait être traité en priorité. Ainsi, les parties se retrouveront le 28 novembre.

En juillet, Dave Morency a reconnu sa culpabilité à des accusations de vol de courrier, d’avoir administré une drogue, une matière ou une chose stupéfiante ou soporifique dans le but de commettre une infraction. Les faits reprochés sont survenus en octobre 2016 à l’égard d’une adolescente de 16 ans. Morency est aussi coupable d’avoir omis de se conformer à une condition.