Initié au trafic de stupéfiants par son ex-conjointe

Au palais de justice de Victoriaville, mardi, Vincent Deshaies a reconnu sa culpabilité à des accusations de possession simple de méthamphétamine et de cocaïne, des infractions survenues le 21 mars 2019.

Il a, de plus, reconnu avoir possédé de la résine de cannabis et d’en avoir effectué le trafic entre le 1er septembre et le 17 octobre 2018.

Son avocat Me David Edmunds a relaté les faits au juge Bruno Langelier de la Cour du Québec.

C’est que les policiers, quelques mois avant mars 2019, avaient entrepris une enquête visant la conjointe de l’accusé à l’époque. Les policiers ont effectué de la surveillance pour finalement obtenir des mandats de perquisition visant le domicile de la dame, son véhicule et le véhicule de Vincent Deshaies dans lequel ils ont retrouvé 5,6 g de cocaïne et  130 comprimés de méthamphétamine.

« Mon client a été arrêté et interrogé par deux enquêteuses. Dans une déclaration de cinq pages, il explique toutes les circonstances, indique qu’il a été initié à la vente de stupéfiants par sa conjointe. Il a reconnu avoir fait du trafic pendant environ un mois et demi en 2018. Bref, il reconnaît pleinement sa culpabilité. Monsieur s’est vidé le cœur et a tout révélé les circonstances de son implication criminelle », a exposé Me Edmunds.

Ce dernier a demandé la confection d’un rapport présentenciel pour éclairer davantage le tribunal sur la personnalité de son client. « À la suite de son arrestation, il a consulté un psychologue qui lui a suggéré de changer de milieu. Il a alors déménagé de Victoriaville à Nicolet chez ses parents, puis à Trois-Rivières. Il s’est éloigné de son ex-conjointe. Il s’est repris en main, a étudié en électromécanique et travaille maintenant dans son domaine depuis deux ans et demi. Sa réhabilitation est assez convaincante », a plaidé l’avocat.

À la prochaine audience le 11 octobre, Me Edmunds a annoncé qu’il allait demander une absolution conditionnelle pour son client.

Quant au ministère public, il penche pour une peine d’emprisonnement dans la collectivité.