Incendie de cabanons : la Sûreté du Québec enquête

Les pompiers de Plessisville ont remis le dossier à la Sûreté du Québec qui fera enquête pour déterminer la cause de l’incendie qui a ravagé trois cabanons en fin de journée, jeudi, à l’intersection des rues Saint-Benoît et Thibodeau, et dont les pertes s’élèvent à un peu plus de 20 000 $.

«Nous n’avons aucun élément indiquant une cause électrique, mécanique ou accidentelle. Le cabanon où le feu a pris naissance n’était pas alimenté en électricité. Et la propriétaire n’y avait pas mis les pieds depuis deux semaines», a fait savoir le directeur du Service de sécurité incendie de la Ville de Plessisville, Robert Provencher, qui a donc transféré le dossier à la SQ.

«Un enquêteur sera affecté au dossier pour faire la lumière sur cet incendie d’origine inconnue pour le moment», a indiqué, vendredi matin, la sergente Aurélie Guindon, porte-parole de la SQ.

Tout a commencé en milieu de journée. Une citoyenne a constaté l’incendie et a alerté les pompiers à 15 h 10. L’appel faisait état d’un feu de résidence. En cours de route, la brigade incendie a appris qu’il s’agissait de cabanons.

Le feu a d’abord éclaté dans un cabanon sur une propriété de la rue Saint-Benoît. Les flammes, rapidement, se sont étendues à une haie de cèdres et à deux autres cabanons.

«L’appelante a confié que les flammes se sont propagées à la vitesse de l’éclair, a relaté le directeur Provencher. Des voisins, avec trois boyaux d’arrosage, ont tenté, en vain, d’éteindre le feu.»  Un combat inégal, l’eau versée ne produisait aucun effet.

Pour éviter une propagation, une alarme générale a été sonnée. Une vingtaine de pompiers ont répondu à l’appel et ont rapidement pris la situation en main. «Notre rôle premier a été d’enrayer la propagation dans la haie de cèdres, puis nous avons concentré nos efforts sur les cabanons», a expliqué l’officier.

Dès que les sapeurs se sont mis à arroser, les flammes ont rapidement diminué, en même temps que le stress chez certains résidents.

Personne, heureusement, n’a été blessé. Mais un pompier a subi un coup de chaleur au cours de l’intervention. Les paramédics en ont pris soin pour ensuite le conduire par mesure préventive à l’hôpital pour une vérification de son état.

Vers 16 h 30, les pompiers quittaient les lieux pour regagner leur caserne.