Éric Ferland demeure détenu

VICTORIAVILLE. Le Plessisvillois Éric Ferland, atteint d’un projectile d’arme à feu au moment où, semble-t-il, il fonçait vers des policiers de la SQ du poste de la MRC de L’Érable, a comparu en mi-journée, lundi. Il a plaidé non coupable aux 13 nouveaux chefs d’accusation déposés contre lui. La poursuite, représentée par Me Éric Thériault, s’est opposée à sa remise en liberté. Le dossier a été remis au 15 mai.

Le ministère public a porté contre l’homme de 44 ans des accusations de voies de fait armées envers des policiers (deux chefs), de conduite dangereuse, de méfaits de plus de 5000 $ sur des véhicules (six chefs), de prise d’un véhicule sans permission, de conduite pendant interdiction, de menaces de causer la mort ou des blessures à l’égard des policiers et de bris de probation.

Ces 13 chefs d’accusation s’ajoutent au chef de bris de probation qui avait été porté au lendemain des événements du 29 mars alors que Ferland comparaissait de son lit d’hôpital à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska.

Les policiers avaient été alertés par l’ex-conjointe de l’accusé les prévenant que Ferland s’en aller régler ses problèmes avec eux.

L’accusé aurait embouti, avec le véhicule Hummer qu’il aurait pris sans autorisation à son ex-conjointe, plusieurs véhicules garés dans le stationnement du poste de la SQ de la MRC de L’Érable à Plessisville.

Le suspect a aussi heurté de plein fouet une voiture de police. L’accusé, par la suite, aurait tenté, de nouveau, de foncer sur les policiers qui ont ouvert le feu, le blessant à un bras.

Lors de la comparution, lundi après-midi, le procureur aux poursuites criminelles et pénales a remis à l’avocat de Ferland, Me Denis Lavigne, un complément de preuve dans cette affaire. «On remet le dossier au 15 mai pour donner le temps à Me Lavigne de consulter le complément de preuve et de discuter avec son client», a précisé Me Thériault au juge Bruno Langelier de la Cour du Québec, ajoutant que des discussions ont déjà été entamées avec la défense.

Me Lavigne, pour sa part, a demandé au magistrat, ce qu’il a fait d’ailleurs, de recommander aux autorités carcérales de permettre à l’accusé de poursuivre son suivi médical en raison de son état de santé.