Des vies brisées par une «connerie de vitesse»

VICTORIAVILLE «Il n’a plus de vie. Elle est complètement détruite. Je n’ai plus le même fils.» C’est un émouvant témoignage qu’a livré, mercredi matin, une mère dont le fils paralysé est condamné au fauteuil roulant pour le reste de ses jours.

La dame témoignait aux représentations sur la peine à infliger à Didier Terancier, 40 ans, de Laval, qui a reconnu sa culpabilité, le 27 octobre, à des accusations de conduite dangereuse causant des lésions relativement à une violente embardée survenue le 24 juillet 2012 sur le boulevard Arthabaska, non loin du restaurant Tim Hortons de la Grande Place des Bois-Francs.

Terancier, pourchassé par des policiers, conduisait à une vitesse folle, près de 200 km/h, lorsqu’il a perdu le contrôle du véhicule qui a percuté une clôture et un arbre.

Outre le jeune homme qui a perdu l’usage de ses jambes, une jeune femme a aussi subi des blessures sérieuses à la colonne vertébrale.

Aux termes des représentations, à la suite aussi des regrets exprimés par l’accusé, les procureurs ont présenté au juge Bruno Langelier une suggestion commune, une peine de 23 mois d’emprisonnement assorti notamment d’une interdiction de conduire pendant trois ans.

Le juge Langelier a indiqué qu’il allait probablement entériner cette suggestion, mais sans vouloir, a-t-il dit, prolonger le supplice pour les familles, a décidé de s’accorder un moment de réflexion pour revoir l’ensemble du dossier. Il fera connaître sa décision le 11 décembre.

Texte complet à venir plus tard en journée.