Déploiement policier autour d’un colis suspect

La présence d’un colis suspect, qui, finalement, était inoffensif, a mobilisé plusieurs policiers de la Sûreté du Québec, mardi matin, à l’hôtel de ville de Daveluyville situé sur la rue Principale.

L’incident a amené les autorités municipales à annoncer la fermeture de l’hôtel de ville pour toute la journée.

Le bâtiment comprend aussi la Caisse Desjardins, de même qu’un bureau du député fédéral Alain Rayes, bureau qui est ouvert les mercredis.

Les techniciens en explosifs se sont amenés sur place. (Photo www.lanouvelle.net)

Tout a commencé vers 8 h quand un citoyen a aperçu le colis suspect sur le terrain de l’établissement. «Les policiers ont été informés de la situation. Un périmètre de sécurité a été érigé, puis les techniciens en explosifs ont été dépêchés sur les lieux», a indiqué la sergente Ingrid Asselin, porte-parole de la SQ.

Peu après 10 h, les policiers ont convenu de procéder à l’évacuation de quelques résidences situées en face de l’édifice, de l’autre côté de la rue Principale.

L’intervention a nécessité la fermeture de la rue Principale entre la 6e et la 7e avenue, d’abord. Par la suite, le périmètre a été rétréci jusqu’au chemin de l’Île.

Les usagers de la route ont été contraints à un détour en empruntant la 6e rue Nord dans le parc industriel pour reprendre la rue Principale (route 261) peu avant la voie ferrée.

Peu de temps après leur arrivée, les techniciens en explosifs n’ont pas mis de temps à confirmer que le colis ne présentait aucun danger. «Il n’y avait rien dans le colis», a précisé la sergente Asselin.

Le périmètre a été levé vers 11 h 15 et les autorités policières ont permis la réintégration de l’édifice. «On a peut-être conservé le périmètre l’endroit où se trouvait le colis parce qu’une enquête sera menée afin de déterminer si le colis a été oublié ou bien s’il a été laissé à cet endroit volontairement, s’il y a une intention derrière le geste», a confié la porte-parole de la SQ.

Ce sont des enquêteurs de la SQ du poste de la MRC d’Arthabaska qui sont responsables du dossier.