Coup d’œil sur la justice de décembre

Un verdict était notamment attendu en décembre, celui du criminaliste Me Guy Boisvert que la juge Micheline Paradis a finalement reconnu coupable de conduite avec les capacités affaiblies.

L’infraction est survenue en après-midi le 26 janvier. Après la déclaration de culpabilité, les parties ont convenu de se retrouver le 10 janvier pour les représentations sur la peine.

Un procès pour meurtre du deuxième degré

Changement dans le dossier de Jean-François Toupin-Houle, le présumé meurtrier de Judtih Élémond Plante. Il subira finalement un procès sous une accusation réduite de meurtre au deuxième degré.

Jusqu’ici, il faisait face à la plus grave accusation du Code criminel, celle de meurtre au premier degré.

Judith Élémond Plante, une jeune mère de 22 ans, a été tuée le 27 juillet 2016 dans son logement de la rue de l’Aqueduc à Victoriaville.

Ce matin-là, les policiers avaient été appelés pour une vérification pour découvrir alors la jeune femme grièvement blessée. Son décès avait été constaté plus tard en matinée au centre hospitalier.

L’accusé, a indiqué la police à l’époque, avait été arrêté en après-midi, le jour même, dans le secteur de Trois-Rivières.

Laboratoire clandestin : les accusés recouvrent leur liberté

À la suite d’une enquête sur remise en liberté échelonnée sur trois jours, le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec a tranché : André Remy, 67 ans, de Saint-Valère, et Éric Lemire, 40 ans, de Bécancour pourront recouvrer leur liberté durant le processus judiciaire.

Les deux hommes, détenus depuis le 2 novembre, ont été arrêtés lors de la découverte, ce jour-là, d’un des plus grands laboratoires de production de drogue de synthèse aménagé dans un imposant bâtiment agricole de 10 000 pieds carrés dans le rang Adrien de Saint-Valère.

«À grande criminalité, grands moyens», a toutefois lancé le magistrat qui a imposé de strictes conditions aux deux individus.

André Remy et Éric Lemire ont notamment dû déposer respectivement des garanties de 30 000 $ et de 50 000 $ par hypothèque judiciaire.

En considérant notamment la situation personnelle des accusés, le Tribunal a conclu qu’ils offraient des garanties très sérieuses permettant d’assurer la protection du public et de maintenir sa confiance dans l’administration de la justice.

Perquisitions à Princeville : la prison pour le troisième complice

En lien avec une opération antidrogue survenue en février dernier à Princeville, Vincent Couture-Jutras, 28 ans, de Saint-Léonard-d’Aston, a été condamné à une peine de 10 mois d’emprisonnement, à laquelle on lui retranche deux mois et demi de détention provisoire.

Cette peine lui a été imposée pour ses plaidoyers de culpabilité aux accusations de production de cannabis et de possession de cannabis en vue de trafic. Il a aussi plaidé coupable à une accusation de bris de condition qui lui a valu une peine concurrente de 30 jours de prison.

Dans cette affaire, Jimmy Bergeron-Lessard a déjà écopé d’une peine de 18 mois d’emprisonnement tout en retranchant 7 mois de détention provisoire. L’autre complice, Maxime Vigneault, a aussi reconnu sa culpabilité. Il doit revenir devant la justice le 25 janvier pour les représentations sur la peine.

Les trois individus ont été arrêtés relativement à deux perquisitions de la Sûreté du Québec, le 2 février, dans le 1er rang, à Princeville.

Dans son bilan, la SQ faisait état d’une saisie de plus de 230 plants de cannabis, de plus de 70 grammes de haschisch et d’une trentaine de kilos de cannabis en vrac.

La prison discontinue pour un chauffard

Tommy Provencher, 32 ans, impliqué, en avril, dans une rocambolesque histoire à Tingwick, a été condamné à une peine totalisant 58 jours discontinus de prison.

En septembre dernier, Provencher a notamment reconnu sa culpabilité à des accusations de conduite dangereuse et de conduite avec les capacités affaiblies pour l’événement du 12 avril. Cette nuit-là, les policiers ont tenté d’intercepter l’individu pour excès de vitesse sur le chemin Tingwick à Warwick. Le conducteur a refusé de s’arrêter, amenant les policiers à engager une poursuite qu’ils ont toutefois cessée vers 2 h 15 en raison d’une visibilité nulle causée par le brouillard.

Une vingtaine de minutes plus tard, les policiers sont appelés pour un accident dans le secteur sur la rue de l’Aqueduc à Tingwick avec un véhicule en flammes. Tommy Provencher avait quitté les lieux de l’accident laissant son passager sur place, mais quelques minutes plus tard, les policiers l’ont retracé grâce à l’appel d’un citoyen.

L’analyse d’un échantillon sanguin a révélé un taux d’alcoolémie de 172 mg d’alcool par 100 ml de sang, soit plus du double de la limite légale.

Contacts sexuels : un Victoriavillois condamné

Un Victoriavillois Francis Bernier s’est reconnu coupable de contacts sexuels sur une adolescente âgée de 14 ans au moment des faits survenus le 23 février 2017.

Entérinant une suggestion commune, le juge Bruno Langelier l’a condamné à la peine minimale de 90 jours discontinus de prison qu’il purgera, de façon discontinue, du vendredi au dimanche dès le 5 janvier.

L’homme avait d’abord effectué un massage à un genou de la victime.

Un peu plus tard, alors qu’il la massait au cou, aux épaules et aux jambes, l’homme a poursuivi avec un massage aux fesses pour ensuite lui insérer deux doigts dans les parties intimes.

Vol d’ordinateurs : les deux suspects condamnés

Moins d’une semaine après leur arrestation pour vol d’ordinateurs chez Ordivert du boulevard des Bois-Francs Nord, les deux Victoriavillois impliqués été condamnés après avoir reconnu leur culpabilité.

Stéphane Dubois, 46 ans, a été condamné à une peine globale de six mois d’emprisonnement. Il a reconnu sa culpabilité à des accusations de vol, de possession de cannabis et de bris de probation.

Glen Gary Gagnon, 54 ans, pour sa part, a écopé de sept jours de détention après avoir plaidé coupable à des accusations de recel d’ordinateur, de possession de méthamphétamine et de bris de probation.

Il leur sera aussi interdit de se trouver au commerce Ordivert pendant un an.