Condamné à 45 jours de prison

Un résident de Saint-Louis-de-Blandford, Denis Desruisseaux, a été condamné, lundi, à une peine de 45 jours de détention.

L’homme de 50 ans a reconnu sa culpabilité à des accusations de voies de fait, de menaces, de méfaits et de conduite avec les capacités affaiblies.

Les faits sont survenus à Lyster à l’été 2017. Le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Michel Verville, a exposé brièvement les faits au juge Simon Ricard de la Cour du Québec.

En état d’ébriété, l’accusé s’est rendu chez une ex-amie de cœur qu’il a menacée, en plus de s’en prendre au fils de cette dernière. Le garçon a subi un traumatisme et une perte d’audition.

Desruisseaux s’est aussi livré à des voies de fait sur un homme qui l’avait pris sous son aile en agissant comme un père.

Des témoins de l’altercation ont fourni une description aux policiers qui ont pu intercepter l’individu qui n’a pas voulu collaborer, amenant les agents à utiliser le poivre de cayenne pour le maîtriser.

Me Jean-Philippe Anctil en défense (Photo www.lanouvelle.net – Archives)

À la suite des événements, Denis Desruisseaux a fréquenté l’organisme Domrémy en raison de sa consommation abusive d’alcool qui constituait son mode de vie, a fait valoir son avocat Me Jean-Philippe Anctil. «Maintenant, il s’est pris en main, il a un travail et ne veut pas perdre ses acquis», a indiqué Me Anctil.

Avant d’imposer la peine, le juge Simon Ricard n’a pas caché sa préoccupation concernant la violence faite envers un homme de 93 ans, en plus de souligner, comme facteur aggravant, la perte d’audition subie par une victime.

Le magistrat a considéré aussi, comme facteur atténuant, les efforts de réhabilitation de l’accusé, ses démarches avec Domrémy. «Les avocats d’expérience m’ont soumis une suggestion que je vais suivre», a-t-il dit en condamnant le Ludovicien à 45 jours d’emprisonnement, en plus de lui imposer une période de probation de deux ans, mais sans suivi probatoire, le juge considérant les démarches déjà entreprises.

Denis Desruisseaux possédait déjà des antécédents criminels en matière de stupéfiants, de voies de fait, de méfaits, d’introduction par effraction et de conduite avec les capacités affaiblies.