Le cavalier urbain quitte Victo

Dans ses conditions de remise en liberté, le Victoriavillois Jean Roy, connu comme le cavalier urbain, devait informer le Tribunal de tout changement d’adresse. Ce qu’il a fait, lundi matin, devant le juge Rosaire Larouche de la Cour du Québec au palais de justice de Victoriaville.

Le cavalier urbain a fait savoir qu’à compter de dimanche, il ne résidera plus sur le territoire de la Ville de Victoriaville, mais plutôt dans les Laurentides, à Sainte-Anne-des-Plaines.

En raison de ce déménagement, Jean Roy, a-t-il fait savoir au juge, aimerait bien que les deux procès qui l’attendent se tiennent simultanément.

Il en sera question, vendredi, lorsque les parties se retrouveront.

Parce que, pour l’heure, le premier procès, qui devait se tenir demain (mardi), n’aura pas lieu, l’avocat du cavalier urbain, Me Guy Boisvert, se trouvant à l’extérieur du pays.

Ainsi, une demande en désassignation de témoins a été présentée, lundi, une requête accueillie par le juge Larouche.

Ce premier procès concerne l’arrestation du cavalier urbain le 2 juillet 2017 alors qu’il se trouvait à la Place Sainte-Victoire avec son cheval et son chien sans laisse pendant la présentation d’un concert.

Les policiers auraient procédé à son arrestation devant son refus de collaborer. Le ministère public a déposé des accusations d’entrave à un agent de la paix, de méfait et de possession de cannabis.

Un mois plus tard, le 4 août, Jean Roy a, de nouveau, été arrêté pour possession de cannabis et bris de probation. Le procès, dans cette affaire, a été fixé au 15 mars.