Arrestation musclée : 14 chefs d’accusations portés

Le Victoriavillois, arrêté en fin de semaine à la suite d’un conflit dans une résidence, a comparu par visioconférence, lundi, au palais de Victoriaville, pour faire face à 14 chefs d’accusation.

Jean-Sébastien Forgues, âgé de 22 ans, a vu le ministère public déposer, à son endroit, deux chefs d’accusation de voies de fait, cinq chefs de menaces, dont trois envers des policiers, un chef d’entrave au travail d’un agent de la paix et un autre de harcèlement vis-à-vis un policier.

De plus, il doit répondre de deux accusations de méfaits sur des biens de moins de 5000 $, d’une accusation de bris de promesse et de deux autres chefs de bris de probation.

La poursuite s’est opposée à sa remise en liberté. L’accusé devra revenir devant la justice le 12 mars pour la tenue de son enquête sur remise en liberté.

Jean-Sébastien Forgues a été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche à la suite d’un conflit qui aurait éclaté entre plusieurs personnes vers 1 h dans une résidence de la rue Notre-Dame Ouest à Victoriaville.

Forgues, selon la Sûreté du Québec, aurait quitté pour y revenir et fracasser une fenêtre. À l’arrivée des policiers, le suspect a été localisé à proximité, mais il a vivement résisté à son arrestation, a indiqué la SQ.

Le jeune homme a dû recevoir des soins à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska pour y traiter une lacération au bras qu’il se serait infligée en fracassant la fenêtre.