Alcool au volant : Geneviève Lemay de nouveau arrêtée

VICTORIAVILLE. En attente d’une peine, en juin, pour conduite avec les capacités affaiblies ayant causé la mort de son fils de 10 ans, Geneviève Lemay, une ex-Princevilloise maintenant résidente de Saint-Léonard-d’Aston, se trouve, une fois de plus, dans l’eau chaude.

La femme de 36 ans a été arrêtée le week-end dernier à Drummondville pour conduite avec les capacités affaiblies. L’infraction serait survenue dimanche (12 avril). Elle est détenue depuis.

Geneviève Lemay a d’abord comparu au palais de justice de Drummondville, lundi (13 avril), pour revenir le lendemain devant la juge Marie-Josée Ménard de la Cour du Québec. Elle fait face à des accusations de conduite avec les capacités affaiblies et de bris d’engagements.

La cause a été reportée au mardi 21 avril pour l’enquête sur remise en liberté.

Entre-temps, le dossier a été ramené, vendredi, au palais de justice de Victoriaville pour l’audition d’une requête sur la révocation de sa remise en liberté sous conditions dans le dossier pour lequel elle attend sa peine en juin.

La question de la détention de Geneviève Lemay sera finalement débattue le 1er mai. Son avocat, Me Guy Boisvert, veut d’abord voir comment s’orienter le dossier à Drummondville. Il n’est pas exclu, a-t-il fait savoir au juge Jacques Trudel, qu’on puisse adresser une demande d’évaluation pour vérifier la responsabilité criminelle de sa cliente.

Rappelons que le 12 janvier dernier, Geneviève Lemay a plaidé coupable à des accusations de conduite avec les capacités affaiblies causant la mort et causant des lésions à deux personnes, dont un bébé de 18 mois qui a subi des fractures au visage.

Ces accusations faisaient suite à une tragique collision survenue vers 15 h 45 le 19 janvier 2013 sur la route 116. Geneviève Lemay avait quitté Princeville avec son garçon et se dirigeait vers Victoriaville lorsqu’elle s’est retrouvée dans la voie inverse provoquant une collision avec un véhicule utilitaire sport. La voiture de l’accusée a été sectionnée en deux. Son garçon, même s’il avait bouclé sa ceinture, a été éjecté. Il est mort sur le coup.

L’analyse d’un échantillon sanguin, en tenant compte des délais, situe le taux d’alcoolémie de l’accusée lors de la collision à au moins 93 mg d’alcool par 100 ml de sang, alors que la limite légale s’établit à 80 mg.

Les représentations sur la peine dans cette affaire ont été fixées au 26 juin.