Agression rue Fréchette : Mario Vincent condamné

Mario Vincent, 45 ans, de Saint-Mathias-sur-Richelieu, arrêté dans une histoire d’agression armée sur la rue Fréchette à Victoriaville, a réglé ses comptes avec la justice, lundi après-midi, pour écoper d’une peine de 15 mois de détention.

Devant le juge Rosaire Larouche de la Cour du Québec, Mario Vincent a reconnu sa culpabilité à une accusation de complot en vue de commettre une introduction par effraction et à une autre accusation de possession de cocaïne.

Un arrêt des procédures a été décrété sur les autres chefs d’accusations auxquels il faisait face.

Les faits reprochés à l’accusé se sont produits en fin de soirée le 14 septembre 2016 sur la rue Fréchette à Victoriaville.

«L’accusé et un complice se sont entendus pour rendre visite à la victime sur la rue Fréchette. Ils ont voyagé dans le même véhicule. Au moment de commettre l’introduction par effraction, le complice devait passer par derrière et Mario Vincent par devant. Mais ce dernier a toutefois changé d’idée et il est retourné à la voiture pour attendre son comparse», a relaté, dans son exposé des faits, le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Jean-Philippe Garneau.

Dans le logement, rien ne s’est passé comme prévu pour le malfaiteur muni d’une arme à feu. «La victime a pris le dessus. Ça s’est retourné contre lui (l’agresseur) qui s’est retrouvé dans le coma pendant plusieurs semaines», a précisé Me Garneau.

Mario Vincent a été épinglé par les policiers alors qu’il attendait son coaccusé dans la voiture. Les agents ont aussi procédé à la saisie d’une petite quantité de cocaïne, moins de trois grammes, selon le ministère public.

Me Garneau de la poursuite et l’avocat de Mario Vincent, Me Jean-Philippe Anctil, ont proposé une suggestion commune au juge Larouche qui l’a entérinée en le condamnant à 15 mois d’emprisonnement, tout en retranchant 7 mois de détention provisoire pour une peine à purger de 8 mois.

Condamné dans la région de Montréal

La peine que Mario Vincent vient de recevoir, il la purgera de façon concurrente (simultanément) avec celle qu’il a reçue à Longueuil le 13 septembre.

Mario Vincent a été condamné à trois ans de pénitencier après avoir notamment plaidé coupable à des accusations de voies de fait grave contre un agent de la paix et de conduite dangereuse relativement à un événement survenu le 6 janvier sur la route 116 dans l’arrondissement de Saint-Hubert.

Cette nuit-là, alors que les policiers l’avaient intercepté en raison d’un phare brûlé, Vincent a soudainement accéléré pour tenter de fuir alors qu’un policier est resté accroché à la portière du véhicule.

Au cours de la courte poursuite, le policier a été grièvement blessé à la tête et au bras.

Un autre agent, en plaçant sa voiture devant, a réussi à immobiliser le véhicule de Mario Vincent quelque 150 mètres plus loin.