13 nouveaux chefs d’accusation contre Éric Ferland

VICTORIAVILLE. Éric Ferland, 44 ans, de Plessisville comparaîtra, de nouveau, lundi après-midi au palais de justice de Victoriaville. Le ministère public a autorisé 13 nouveaux chefs d’accusation s’ajoutant à un chef de bris de probation déposé contre lui le 30 mars lors de sa comparution de son lit d’hôpital au centre hospitalier Hôtel-Dieu d’Arthabaska.

Ferland est cet individu qui, le 29 mars dernier, a été atteint d’un coup de feu par les policiers au moment où, semble-t-il, il fonçait en leur direction avec un véhicule Hummer qu’il aurait pris sans permission à son ex-conjointe.

Auparavant, au volant du véhicule, le Plessisvillois aurait foncé sur plusieurs véhicules garés dans le stationnement du poste de la SQ de la MRC de L’Érable à Plessisville.

Ainsi, la poursuite a autorisé deux chefs d’accusation de voies de fait armées sur deux policiers, une accusation de conduite dangereuse, six chefs de méfaits de plus de 5000 $ sur des véhicules.

Cinq véhicules auraient été endommagés en plus du véhicule Hummer.

Ferland fera aussi face à une accusation de menaces de mort ou de causer des blessures, une accusation de prise de véhicule sans consentement, un chef de conduite pendant interdiction et un autre chef d’accusation de bris de probation.

L’avocat de Ferland, Me Denis Lavigne, a aussi pris connaissance du rapport de la psychiatre Marie-Frédérique Allard qui conclut que l’accusé est apte à comparaître et que l’article 16 concernant la non-responsabilité criminelle en raison de troubles mentaux ne s’applique pas dans son cas. Mais l’homme, selon elle, requiert des soins. «Elle recommande qu’il soit suivi en psychiatrie, qu’il s’abstienne de consommer des boissons alcooliques et des psychotropes. Mais il ne représente pas les critères pour être déclaré non-responsable pour troubles mentaux en raison de l’utilisation de psychotropes. Cette consommation amène à des épisodes psychotiques. C’est pourquoi l’article 16 ne peut être évoqué», a expliqué Me Lavigne.

On saura en après-midi si la poursuite s’oppose à la remise en liberté de l’accusé ou s’il peut, par exemple, prendre le chemin d’une maison de thérapie.