Jacques Daigle courtise les agriculteurs

Le candidat du Parti québécois (PQ) dans Arthabaska, Jacques Daigle, s’est rendu à la ferme Baril et frères de Plessisville pour présenter la vision de son parti en matière d’agriculture.

Pour M. Daigle, il est important de favoriser notre agriculture et de promouvoir notre souveraineté alimentaire tout en aidant notre relève. «Il faut faire en sorte qu’on puisse produire chez nous, acheter chez nous et gérer notre agriculture de manière à ce que nos producteurs puissent bien en vivre».

M. Daigle a notamment discuté devant la presse régionale de souveraineté alimentaire, d’accaparement des terres agricoles, de relève et de gestion de l’offre.

Le candidat péquiste a d’abord rappelé que le travail des agriculteurs est essentiel pour l’autonomie collective du Québec et que l’objectif de son parti était de lancer un chantier de l’indépendance agricole. «Nous ne voulons pas dépendre de l’extérieur. Nous souhaitons que le Québec s’autosuffise alimentairement», a-t-il fait valoir.

Pour y arriver, il a indiqué que son parti entend favoriser la relève agricole et le développement des fermes familiales tout en protégeant nos terres agricoles contre la spéculation et relancer une politique de souveraineté alimentaire au Québec.

Pour appuyer la relève agricole, M. Daigle a expliqué que le parti allait rendre le Fonds d’investissement plus accessible, plus généreux et plus audacieux et au-delà de l’agriculture conventionnelle. À cela s’ajoute une politique de garantie de prêt agricole plus agressive et à plus long terme de la part de la Financière agricole.

«Nous voulons aussi trouver des débouchés à nos produits pour favoriser notre agriculture et pour cela notre parti prévoit augmenter à 50% la proportion d’aliments du Québec dans les assiettes de nos institutions publiques», a-t-il poursuivi.

Il précise que le parti veut aussi relancer la souveraineté alimentaire et avancer vers l’agriculture de demain en faisant la promotion des aliments du Québec avec une campagne de promotion pour reconnaître l’origine régionale des produits.

Finalement, le candidat péquiste dans Arthabaska croit absolument qu’il faut protéger la gestion de l’offre. «Au PQ ce qu’on dit, c’est oui à l’agriculture de notre région et non au marchandage de notre modèle de production. L’agriculture n’est pas un marché libre partout dans le monde. Elle est soit financée comme aux États-Unis ou soit protégée comme on le fait ici. Pour notre part, il est important de soutenir la gestion de l’offre pour favoriser l’agriculture de chez nous, les gens de chez nous et les producteurs de chez nous», a-t-il aussi laissé entendre.

Pour ce qui est de sa campagne électorale, M. Daigle ajoute qu’elle se déroule assez bien disant recevoir un excellent accueil des gens qu’ils rencontrent.

Il précise que la santé est un thème prioritaire qui revient dans les discussions tout comme celui des conditions de vie, les gens se sentant coincés de plus en plus financièrement. «Ils ont l’impression de payer beaucoup pour peu de services qu’ils reçoivent et cela les déçoit. Au PQ, nous ne sommes pas nécessairement dans une logique de faire payer moins d’impôts aux gens, mais on en veut plus pour notre argent», a-t-il conclu.